Du Romantisme au symbolisme
Cours : Du Romantisme au symbolisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar krokus • 29 Novembre 2015 • Cours • 300 Mots (2 Pages) • 1 148 Vues
Du Romantisme au Symbolisme
Le lyrisme romantique
A partir des années 1820, Hugo et Lamartine dévoilent leur « moi » intérieur.
La présence insistante du « je » fait du poète la figure centrale de son œuvre.
Multiplication des figures d’insistance et des formes exclamatives afin d’exprimer l’intensité du sentiment amoureux et la profonde mélancolie du temps qui passe.
Formes poétiques du Moyen-Age : ballade, chanson, ode (lyrisme et éloquence)
« marcher vers le peuple comme une lumière » Hugo, dénonce toutes formes d’oppression en faisant de ses poèmes des plaidoyers passionnés
=> Le Lac, Lamartine (Bourget)
=> Le voyageur au dessus d’une mer de nuages, Caspar-David Friedrich
Les recherches du Parnasse
A partir des années 1850, Théophile Gautier et Leconte de Lisle condamnent l’expression débordante des sentiments des Romantiques et revendiquent une poésie impersonnelle fondée sur la rigueur des vers.
Sonnet = forme privilégiée par sa rigueur et ses contraintes
Culte de l’ « art pour l’art » , désintéressé, séduisant uniquement par sa beauté esthétique
Les poètes de la modernité
Les Fleurs du mal influence toute une génération de jeunes poètes.
Baudelaire exprime son angoisse de la solitude, le spleen, et sa recherche de la beauté absolue, l’idéal. Exploration des contractions du monde moderne
Verlaine et Rimbaud, les « poètes maudits », bouleversent l’écriture poétique avec l’usage du vers impair et de la prose
Le symbolisme et la musique du vers
Dans les années 1880, la poésie partage avec la musique, la peinture et la danse la quête d’un art subtil et raffiné.
Représentation de paysages fluides et changeants pour traduire la mélancolie
Les symboles permettent l’exploration d’un univers invisible et secret. C’est l’art de la suggestion
Abandon de la régularité du vers et de la rime => vers libre
Quête d’un art pur, libéré de la réalité avec le travail du rythme et de la musicalité
=> Ballets russes de Serge de Diaghilev, L’après-midi d’un faune (Nijinski, Debussy -> Mallarmé)
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