Du Bellay, « Déjà la nuit en son parc... ». L'Olive (1550)
Commentaire de texte : Du Bellay, « Déjà la nuit en son parc... ». L'Olive (1550). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Natacha6 • 15 Février 2016 • Commentaire de texte • 786 Mots (4 Pages) • 5 894 Vues
Séquence N°1 :La quête amoureuse
Lecture analytique N°1
Du Bellay, « Déjà la nuit en son parc... ». L'Olive (1550)
En quoi la forme du poème permet-elle l’idéalisation de la femme aimée ?
- La naissance du jour
1) Fuite de la nuit
-La nuit est assimilée à une bergère avec la métaphore au vers 2 : « Un grand troupeau d'étoiles vagabondes ». La nuit est une bergère qui rassemble son « troupeau d'étoiles » et son troupeau de « chevaux » vers 4 et qui les fait « entrer » vers 3 dans sa bergerie « les cavernes profondes » vers 3. Elle fuit face à l'arrivée du jour
-Sensation de mouvement avec l'enjambement aux vers 1 et 2 :
« Déjà la nuit en son parc amassait
Un grand troupeau d'étoiles vagabondes »
-Emploi de l'imparfait en fin de vers à la rime « amassait » pour une idée de durée.
-Champ lexical du mouvement au vers 2 : «troupeau » ; « vagabondes » ; ainsi qu'au vers 4 « chevaux »
-Le premier quatrain est une seul phrase. Le poète joue sur l'obscurité et la lumière, « étoiles » au vers 2 et « caverne » au vers 3.
-La strophe annonce l'aube.
- Arrivée de l'aube
-L'adverbe « déjà » vers 5 marque l'arrivée de la lumière.
« Déjà le ciel aux Indes rougissait » Les Indes indiquent l'Est,nous assistons donc ici au lever du soleil.
-Allégorie de « l'aube » → Présentée comme une figure féminine « tresses blondes » vers 6. Aube= déesse, divinité, elle possède des «trésors» vers 8 qu'elle répand sur le monde vers 8 « De ses trésors les prés s'enrichissait : » . Elle apparaît comme une fille généreuse qui s'active à décorer le monde
-«Perlettes » vers 7 → néologisme à partir du mot « perle » +suffixe « ette » qui symbolise la rosé du matin ce qui nous montre bien le levé du jour.
-Le processus de durée est aussi présent avec l'imparfait par exemple au vers 5 : « rougissait » et au vers 8 : « enrichissait »
-Ce deuxième quatrains se termine par « : » ce qui prépare l'arrivé de la femme dans le prochain tercet
Ces 2 quatrains évoquent métaphoriquement la fin de la nuit et le levé du jour, c'est ce que nous montre l'adverbe « déjà » présent au début de ces 2 quatrains qui mettent en valeur cette unité. Mais derrière ces métaphore ce cache une femme.
- L'apparition spectaculaire de la femme
1) Description et apparition de la Nymphe
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