Dissertation stupeur et tremblements

TREMPLIN DEC

Littérature et imaginaire

601-102-MQ

DEVOIR 4H

Par : Julie Marie

Pour : Lise Tremblay

CEGEP A DISTANCE

Novembre 2018

Amélie Nothomb publie son œuvre Stupeur et tremblements à Paris en 1999. Son roman autobiographique est une quête identitaire qui dénonce au passage les vices et aperçus de la société Japonaise auxquels elle fait face. Il démontre, à l’époque récente du XX -ème siècle, le nouveau courant littéraire du postmoderne qui explore la coexistence des genres et idées dans la culture actuelle. Amélie Nothomb est une romancière née à Kobe au Japon et qui a grandit les premières années de sa vie dans son pays natal en ayant construit << un idéal Japonais >> dans ses souvenirs d’enfants. Son objectif, dans Stupeur et tremblements est d’y retourner afin de vivre comme une vraie japonaise et donc de s’intégrer à la culture et au système Japonais.

Nous allons démontrer, dans ce roman, que l’auteure mène une quête identitaire qui lui permet d’atteindre trois objectifs en tant qu’individu, en tant que femme et en tant qu’écrivaine.

Nous verrons qu’Amélie Nothomb est confrontée à la structure hiérarchique stricte de l’entreprise au Japon mais aussi à la culture rigide de l’humiliation par exemple. Et d’autres part, Amélie est également face au problème de condition de la femme Japonaise.

En premier temps, l’écrivaine est confrontée au système de l’entreprise Japonaise Yumimoto dans laquelle elle est engagée. En effet, dès les premières lignes du roman, nous constatons qu’elle est immédiatement soumise à la structure hiérarchique stricte de l’entreprise « Monsieur Haneda était le supérieur de Monsieur Omochi, qui était le supérieur de Monsieur Saito, qui était le supérieur de Mademoiselle Mori, qui était ma supérieure et moi je n’étais la supérieure de personne. ». La réalité rattrape le rêve quand elle constate l’abus de pouvoir dans la hiérarchie des entreprises au Japon. Il faut comprendre que le système structural du Japon n’a pas tout à fait changé avec les siècles passés puisqu’il se base encore sur l’héritage de la supériorité des Samouraïs (les Samouraïs sont devenus aujourd’hui des patrons d’entreprise, des hommes tout aussi puissants). Amélie va donc dénoncer cet abus et le combattre avec dérision et humour. C’est à travers la litote qui va suivre qu’Amélie s’arme d’humour contre l’entreprise Japonaise « Il eût fallu être mesquine pour songer qu’aucune des compétences pour lesquelles j’avais été engagée ne m’avait servi. »

Nous comprenons qu’Amélie avait été engagée par la compagnie Yumimoto pour ses qualités de compréhension de la langue Japonaise. Cependant, elle subit toutes sortes d’humiliation de la part de ses supérieurs dont une était d’ignorer la connaissance de la langue japonaise « comment nos partenaires auraient-ils pu se sentir en confiance, avec une Blanche qui comprenait notre langue ? A partir de maintenant, vous ne parlez plus Japonais. ». Nous nous apercevons que dans cette phrase, il y a une pointe de racisme du Japonais envers les occidentaux que nous retrouvons également dans d’autres citations tout au long du roman qui fait partie de la culture Japonaise de l’enfermement. Amélie Nothomb cherchant à acquérir une identité Japonaise se voit rejeter son désir d’identité par tout ses supérieurs et l’entreprise elle-même et ce malgré ses efforts. Comme par exemple, elle fut embauchée pour ses qualités de traductrice se verra occuper le poste pour lequel elle avait été engagée ou alors qu’on lui interdise de parler et comprendre le Japonais comme pour l’humilier et la priver de ce lien qui la rattache au Japon et à son enfance ce qui l’amène à une remise en question sur son identité en tant qu’individu.

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