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Dissertation stupeur et tremblement

Résumé : Dissertation stupeur et tremblement. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Avril 2021  •  Résumé  •  436 Mots (2 Pages)  •  863 Vues

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D’une part, Amélie présente les côtés négatifs de la vie au Japon. Premièrement, l’autrice met en lumière les aspects les plus sombres du travail au Japon. Des tâches extrêmement répétitives et inutiles sont attribuées aux nouveaux employés dans l’unique but de leur faire perdre la face. Au début, Amélie doit écrire une lettre sans instruction précise. Elle doit trouver la bonne formulation en devinant les bruits de bouche de son supérieur : « Monsieur Saito rythmait ma production en la déchirant, sans autre commentaire que ce cri qui devait être un refrain. » (p. 11) Plus tard, la jeune femme doit photocopier une page à la fois un grand document de milliers de pages. Lorsque Amélie finit par lire le document, elle prit conscience de la mission importante qu’elle devait accomplir : « Je crus mourir de rire en constatant qu’il s’agissait du règlement du club de golf dont monsieur Saito était l’affilié. » (p. 35) Le travail est aliénant. Les employés n’ont aucune vie en dehors du travail. « Vu mes horaires de travail, cette vie privée était pour le moins limitée dans le temps. » (p. 159) Dans la compagnie, Amélie n’est qu’une simple assistance, elle n’a pas de grande responsabilité. Pourtant, elle affirme n’avoir aucune vie en dehors du travail. Maintenant, quand est-il des supérieurs ou des employés ayant des ambitions d’avancement ? Leur charge de travail doit être énorme et leur vie personnelle encore plus inexistante qu’Amélie. Deuxièmement, certains aspects de la mentalité des Japonais sont toxiques. Au travail, tout le monde est en concurrence l’un contre l’autre. L’amitié entre collègues de travail n’existe pas. C’est chacun pour soi. Par exemple, au début de leur relation, Amélie ne représentait aucune menace aux yeux de Fubuki. La jeune belge respectait son poste et ses tâches. Les deux jeunes femmes étaient donc « amies ». Dès le moment où Amélie a commencé à avoir plus de responsabilités, Fubuki a sauté sur la première occasion pour la dénoncer afin que de possibles augmentations lui soient impossibles. « Mademoiselle Mori a souffert des années pour obtenir le poste qu’elle a aujourd’hui. Sans doute a-t-elle trouvé intolérable que vous ayez une telle promotion après dix semaines dans la compagnie Yumimoto. » (p. 52) Aucune réplique n’est permise, les employés doivent avoir un respect absolu envers leur supérieur tyrannique. « Je croyais savoir ce qu’était une engueulade. Ce que je subis me révéla mon ignorance. Mon compagnon d’infortune et moi nous fîmes traiter de tous les noms : nous étions des traîtres, des nullités, des serpents, des fourbes et sommets de l’injure, des individualistes. » (p. 44) Bref, Amélie présente les côtés négatifs de la vie au Japon.  

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