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Dissertation de français sur la privation de liberté.

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Par   •  11 Mars 2017  •  Dissertation  •  2 717 Mots (11 Pages)  •  1 177 Vues

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Paqui

Noémie

5R

Français : Parcours argumentatif.

Travail n°10 : Dissertation n°2.

Sujet : « Si la privation de liberté est un malheur, son exercice n’est pas toujours garant du bonheur. Etre libre, c’est assumer ses choix, les prendre au sérieux, se sentir responsable plus qu’innocent et parfois, sacrifier notre bien-être au nom de valeurs supérieures au bonheur. »

Bonheur et liberté se mêlent obligatoirement dans notre société, mais que représentent-ils ?                Le bonheur est défini par chacun d’une manière très personnelle, mais la façon la plus universelle de le décrire serait celle-ci : « Le bonheur est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, le stress, l'inquiétude et le trouble sont absents. » C’est un but que nous cherchons tous à atteindre, consciemment ou pas, mais nous pouvons nous demander quel est le lien avec la liberté. Car la liberté est aussi très spécifique. Il y en a différentes. Une liberté de pensée, une liberté physique mais aussi une liberté de parole. Il en existe des dizaines voire plus qui pourrait être, objectivement, une définition que chacun pourrait adopter. La liberté serait une possibilité d’action sans que personne ne puisse intervenir dans nos choix. Il y a différentes libertés, qu’elles soient positives ou négatives. Absence de soumission, d’esclavage au terme négatif, mais aussi épanouissement, autonomie, indépendance pour la positivité. La question est de savoir si le bonheur n’est accessible à l’homme que si celui-ci jouit de la liberté, ou si, au contraire l’homme peut s’en passer pour l’atteindre ? Tout d’abord, nous allons exploiter la première thèse consistant à affirmer la question : nous pouvons être heureux sans être libre. Ensuite, nous allons expliquer pourquoi nous pensons que la liberté convient à nous rendre heureux, et pour finir, la thèse que nous appuieront est le fait que malgré notre liberté, nous ne sommes pas forcément heureux.  

 

Pour atteindre le bonheur, il arrive que nous soyons forcés de faire des concessions, de se contraindre et de se priver de choses qui pourraient nous être utiles car le bonheur repose sur une sagesse, une résignation, il faut subir et accepter ce que l’on ne peut éviter, et dés lors, nous serons heureux  mais est-ce un prix si élevé pour pouvoir atteindre le comble du bonheur ? Certains éléments de notre bonheur, comme la réussite scolaire (le Certificat d’enseignement secondaire supérieur, par exemple) nous force à nous sacrifier, à nous priver des sorties, de l’amusement, parfois même de notre vie sociale, en prévision d’un bonheur plus grand, l’obtention de notre diplôme. Notre liberté d’action est diminuée mais la consolation de cette privation nous ouvre les portes d’un bonheur recherché depuis le début ; notre entrée dans le monde des adultes et dans la vie active. Il apparaît évident que, quel que soit notre degré de liberté, si nous nous ennuyons, nous ne pourrons jamais atteindre le bonheur. Comme le dit le proverbe, c’est un mal pour un bien.


L’amour est synonyme de bonheur pour énormément de personnes. Pour justifier, l’amour apporte un côté relationnel du bonheur qui s’ouvre à nous. Nous sommes heureux quand nous sommes en présence de la personne aimée, mais la liberté amoureuse à un prix. Dans une notion très conservatrice de l’amour, nous « appartenons » à l’être aimé. Nous sommes reliés à cette personne, nous nous devons de renoncer à certains plaisirs de la vie pour ne pas froisser l’autre et contribuer à son bonheur (un homme se doit de renoncer à aller voir d’autres femmes pour rendre heureuse celle qu’il aime et vice versa).
Mais évidemment cet engagement n'est pas sans contrepartie. « Le bonheur, pensait Aristote, ne dépend pas que de notre sagesse. Il sera toujours difficile d'être heureux dans les grandes épreuves de la vie et il faut donc accepter que le bonheur reste fragile ».

De plus, la liberté peut-être définit comme un état d’esprit car avant d’être physique, elle est psychique. Le syndrome de Stockholm est un cas bien particulier qui tend à être exploité. C’est une sorte de pathologie mentale qui vise les captifs ou les otages, les victimes des bourreaux, après un long terme, à éprouver de l’empathie, de l’affection, voire même de l’amour pour la personne qui leur a fait du mal. Les femmes battues protégeant leur mari, les enfants frappés qui approuvent les faits de leurs parents… D’autres exemples pourraient être cités, mais le fait-divers lié à la création de ce syndrome  (en 1973, un homme séquestre des employés de banque, et au bout de six jours de négociation, ils finissent par sortir ; les otages prendront la défense du prévenu, et même une relation amoureuse apparaitra entre une victime et cet homme, Jan Erik Olsson) à lui seul, démontre que la liberté physique et la séquestration qui sont censées créer la peur, la terreur, et l’insécurité, peuvent entrainer une liberté de l’esprit qui amènerait à défendre la personne qui nous retient captifs. Il y a souvent adhésion à la cause des agresseurs. Les sentiments vis-à-vis des forces de l'ordre sont à l'inverse hostiles: les difficultés liées à leur libération viennent d'eux !                                                            

Nous allons maintenant étudier la deuxième thèse, où nous appuierons que la liberté convient à nous rendre heureux. La liberté ne réside pas dans le fait que nous pouvons avoir ce que nous désirons mais dans le fait que nous pouvons choisir les désirs que nous souhaitons. On les examine, on les soupèse, on cherche, on détermine nos choix, et personne ne peut intervenir dans ce que nous décidons intérieurement. C’est une liberté de choix qui nous rend heureux de part cette liberté de pensée que nous possédons. Et c’est cette liberté d’option qui est très importante dans la construction de soi, et dans notre bien-être, qui est différent du bonheur car il peut être sur une durée plus longue. Ca sera un bonheur que nous aurons atteint par nos choix, et non pas parce que d’autres l’auront décidé pour nous. C’est une liberté intérieure qui prime sur tout le reste quand nos choix restent à nous, car ni notre famille, ni nos amis, ni même la société qui nous entoure ne décident pour nous. Le choix ne dépend que de notre volonté. C’est alors qu’apparait ce bien-être si positif sur nos vies, qui permet d’être en paix avec nous même, d’être serein, et de vivre pleinement. Nous ne nous soumettons pas au choix des autres, et nous ne sommes pas influencés par eux si nous avons une liberté intérieure complètement développée.

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