Dissertation Monstre
Dissertation : Dissertation Monstre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hajardjb • 13 Octobre 2019 • Dissertation • 634 Mots (3 Pages) • 1 468 Vues
La nature ambiguë du monstre provoque des réactions contradictoires chez les autres. Après avoir dans un premier temps suscité l’admiration, la compassion et la curiosité. Il ensuite provoqué des sentiments négatifs et plus sombres.
La première réaction est on ne peut plus négative. Les individus « normaux » vont alors rejeter le monstre en le rabaissant et l’humiliant. Le texte de V.Hugo est le parfait exemple pour ce sujet, puisque la foule traite Quasimodo de singe, de cyclope, de diable. A cause de sa laideur, le monstre est exclu de la société qui considère que la laideur physique prouve la laideur morale. Cette exclusion est également visible sur l’affiche du film Elephant Man. Nous retrouvons John Merrick seul, dans ce qui ressemble à une ruelle, comme pour montrer son isolement. La Bête de JM le prince de Beaumont, vis seule, recluse dans un château. Si elle souhaitait rejoindre la communauté humaine, ils rejetteraient cette dernière et la chasserait surement. Le même cas est appliqué dans Frankenstein de Mary Shelley, la créature se plaint de sa solitude, les humains la rejettent à cause de son apparence. L’exclusion est donc devenue en quelque sorte une banalité pour eux.
Puis qu'il représente le contre-nature, le monstre va également provoquer la peur et l’effroi. Quasimodo est victime de crainte superstitieuses, les enfants ont peur, les femmes enceinte également. Elles pensent qu’à trop observer Quasimodo, elles seront forcées d’avorter, ou que leurs enfants seront des monstres. Encore chez V. Hugo, l’Homme qui rit inspire la peur une fois de plus chez les femmes, qui ne supportent pas la vue de son sourire mutilé. De par leur apparences repoussantes les monstres effraie la société. Eléphant Man est obligé de se cacher le visage avec un tissue pour ne pas effrayer les hommes, il a provoqué une peur bleue chez l’infirmière Nora lorsqu’elle le voit sans son masque. Nous pourrions dire de même pour Frankenstein ou la Bête qui suscite la peur chez les humains normaux encore une fois à cause de leur apparence : sur l’affiche du film de jean Cocteau, la Belle et la Bête, nous voyons bien que la Belle se méfie de la Bête, elle jette un coup d’œil discret et apeuré par derrière pour voir s’il ne va pas la dévorer.
Cependant, le monstre inspire d’autres sentiments comme la fascination et la curiosité. Le monstre est souvent montré du doigt. En effet, ses différences et ses malformations vont susciter l’attention de la société. C’est notamment le cas pour des personnages comme Jhon Merrick connu sous le nom d’Elephant Man ou encore de l’Homme qui rit d’Hugo qui sont présenté comme de véritable bête de foire, exposé aux yeux de tous en échange de quelques pièces. Nous sommes également confrontés à cette situation dans de Montaigne, où les siamois sont montrés contre de l’argent. Ceci peut sembler être une forme de cirque mais c’est beaucoup plus vicieux. En plus de la fascination ressentit par le public, les « monstres » recevaient des moqueries. Leur présence avait pour unique but d’effrayer et d’amuser avec leur déformation. C’est également le cas de Quasimodo, lorsqu’il remporte le concours de grimace. Avant que les citoyens découvrent la véritable identité du pape des fous, tout le monde acclamait
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