Dialogue avec un Squelette commentaire
Commentaire de texte : Dialogue avec un Squelette commentaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cesjrsjt • 2 Novembre 2022 • Commentaire de texte • 717 Mots (3 Pages) • 571 Vues
Commentaire composé du poème Dialogue avec un squelette » d’Alain Bosquet
La première moitié du XXe siècle est marqué par un nouveau mouvement littéraire, le surréalisme qui a pour but de libérer l’art et la pensée de toutes les contraintes.
Alain bosquet de son vrai nom Anatole Biisk s’inscrit dans ce mouvement. Il a été membre de l’académie Royale de Langue et de Littérature française de Belgique.
Dialogue avec un squelette, sera le dernier poème qu’Alain Bosquet écrira, avant son décès le 2 mars 1998.
Ce sonnet est un dialogue avec son squelette qui représente la mort. Comment le poète fait état de ses sentiments face à sa mort ?
Nous verrons dans un premier temps que la solitude est très présente dans la vie du poète, puis nous dans un second temps nous mettrons en avant comment le poète s’y prend pour aborder sa mort à venir.
Ce sonnet semble nous faire part des états d’âme du Poète.
Dans ce poème Alain Bosquet semble tout d’abord faire une introspection de sa vie. Le sentiment qui semble lui avoir le plus pesé est celui de la solitude. Dès la première strophe (vers 1), le poète utilise une hyperbole : « Ma solitude est telle » qui met tout de suite le lecteur face au sentiment d’isolement que ressent le poète.
Ne pouvant rester seul plus longtemps, le poète suggère à son squelette de prendre part à un dialogue. Pour cela il emploie le mode de l’impératif « lui dis de s’asseoir » (vers 2). Il semble mettre tout en œuvre pour que son squelette ne parte pas et se sente à l’aise « fauteuil moelleux » (vers 2), « entretien agréable » (vers 3). Le poète ne veut rester seul plus longtemps.
L’entretien débute dans la deuxième strophe (vers 6). Le poète insiste sur l’importance de la sincérité « Peut-on être sincère » et va commencer à se questionner sur sa vie passée, en étant le plus objectif possible. En utilisant le verbe « enfermer » (vers 6), le poète réalise que ce sentiment de solitude, d’enfermement dure depuis très longtemps « un demi-siècle » (vers 7).
Puis, en posant une hypothèse (vers 10) « Si seulement il murmurait » et en utilisant le conditionnel (vers 12) « nous pourrions discuter », le poète met de nouveau en avant son sentiment de solitude et réalise que ce dialogue est surréaliste et qu’il est seule face à sa maladie.
Après avoir évoqué sa solitude, Alain Bosquet va aborder son décès qui approche.
Tout au long du sonnet, il va utiliser une personnification du squelette pour aborder sa mort. Le squelette apparaît comme un être « taciturne » (vers 4), qui n’a pas envie de parler, refermer sur lui-même, sombre.
Il « sirote une liqueur » (vers 4 et 5). Ici le poète semble faire référence au fait que cette soirée semble être la dernière de sa vie. La liqueur étant un alcool qui se déguste en fin de soirée. De plus, en utilisant au début de la strophe 2, les verbes « retarder », « siroter » le poète veut montrer qu’il veut éloigner son départ.
Au vers 8 et 9, le poète utilise le rythme ternaire « Il ruse, il me sourit, il sait » pour montrer que le squelette sait ce qu’il va
...