Dernière scène de huis clos de Jean Paul Sartre
Commentaire de texte : Dernière scène de huis clos de Jean Paul Sartre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chloé Da Silva • 6 Décembre 2015 • Commentaire de texte • 709 Mots (3 Pages) • 3 602 Vues
Jean-Paul Sartre est un écrivain et philosophe français, qui est à l'origine de l'existentialisme. Il a écrit plusieurs œuvres, dont Huis clos, l’œuvre que nous devons étudier. Elle a été écrite en 1943, la pièce raconte l'histoire de trois personnes, Garcin, Inès et Estelle qui se retrouvent en Enfer. Ils découvriront ce qu'est le véritable Enfer tout au long de cette pièce. Nous devons étudier plus particulièrement la fin de la dernière scène ou le dénouement de Huis clos. Nous verrons comment les personnages (mais surtout Garcin) se rendent compte qu'ils sont en enfer. Pour cela, dans un premier temps nous analyserons la réflexion des personnages, puis la compréhension et l'acceptation sur ce qu'est l'enfer et enfin leurs comportements face à cette situation.
L'extrait commence par une réplique de Garcin dans laquelle on peut remarquer qu'il parle tout seul et qu'il s'interroge, qu'il réfléchit comme nous le montre les points de suspension (« Le bronze... » ; « qui me mangent... » ; « Je n'aurais jamais cru... » ; le souffre, le bûcher, le gril... »). On peut voir qu'il s'interroge aussi car il se parle à lui-même, en effet même si on a l'impression que dans sa tirade il s'adresse à Inès et Estelle en utilisant le pronom personnel « vous », ce n'est pas le cas, il s'interroge juste. On peut aussi voir que le pronom « vous » ne concerne pas les deux femmes parce qu'au début de sa tirade il oublie simplement qu'elles sont présentes sur scène (« Ha ! Vous n'êtes que deux? »). C'est aussi dans cette tirade que Garcin va enfin comprendre où ils sont, ce qu'ils font là, pourquoi ils sont ensemble, en fait toutes les questions qu'ils se posaient depuis le début de la pièce. On le voit grâce aux didascalies de la tirade, « Il le caresse » montre le début de sa réflexion, puis « il se retourne brusquement » montre qu'il a eu une illumination, il a enfin compris et enfin avec la didascalie « Il rit » et avec la suite du texte on se rend vraiment compte qu'il a compris. Ce n'est pas le cas de tout le monde, en effet Estelle refuse d'accepter la situation et Inès pour la faire réagir répète volontairement le mot « mort », elle sait qu'elle réagira car elle avait interdit à Garcin et Inès d'utiliser ce mot. Estelle ne comprendra qu'à la fin qu'ils vont devoir rester ensemble pour toujours.
Dans sa vision de l'enfer, Garcin pensait qu'il y aurait dans la pièce où ils sont envoyés, des instruments de torture comme nous le précise l'énumération de ces instruments dans sa tirade (« le souffre, le bûcher, le gril... »). Mais en fait non, comme il le dit lui-même « l'enfer, c'est les Autres ». C'est à dire que ce n'est pas une torture physique mais bien une torture morale ou psychologique, c'est avec le regard des autres que nous sommes jugés, et s'ils ont une bonne ou une mauvaise image de vous, ils vous jugeront et auront donc le rôle d'un bourreau. C'est pour cela que Garcin cherche a ne pas avoir le rôle d'un lâche auprès d'Inès mais surtout Estelle. On peut aussi voir que le mot Autre est écrit avec une majuscule, pour montrer encore plus l'importance du jugement
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