Dans quelle mesure la poésie permet-elle le dépassement d’une épreuve ?
Cours : Dans quelle mesure la poésie permet-elle le dépassement d’une épreuve ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar schevalier3 • 10 Janvier 2020 • Cours • 1 248 Mots (5 Pages) • 922 Vues
Dans quelle mesure la poésie permet-elle le dépassement d’une épreuve. Comme dirait William Shakespeare « La poésie est cette musique que tout homme porte en soi » Il est donc nécessaire de se demander En quoi La poésie permet-elle d’extérioriser ses émotions et ses sentiments ? Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur La fonction de la poésie dans la perspective du dépassement d’une épreuve dans la peau du poète et dans les conséquences sur le lecteur ; Mais parfois elle n’est pas suffisante pour permettre le dépassement d’une épreuve. Puis Le quotidien peut-il être fui à travers la poésie.
En premier lieu la poésie permet de redonner espoir et soulage les poètes qui souffrent de la disparition d’un être cher. Certain poète ont écrit sur la disparition de leur fille Comme par exemple : « les contemplations » et « demain dès l’aube » qui permettent à Victor Hugo de surmonter son mal, et d’accepter la mort de sa fille. Ou encore Alphonse de Lamartine qui écrit « Gethsémani ou la mort de Julia » : « Ma fille, mon enfant, mon souci, mon trésor. » montre son amour à sa fille.
Cependant les auteurs peuvent être pris d’une certaine mélancolie, voire un certain dégoût de la vie. Le spleen a été popularisé à travers les poèmes de Baudelaire comme « les fleurs du mal » qui fait références à 4 types de mal comme le social, le moral, le physique et la métaphysique. Mais Baudelaire ne fut pas le seul poète à écrire sur le spleen, nous pouvons retrouver Paul Verlaine avec le poème « spleen » : Chère, pour peu que tu ne bouges, Renaissent tous mes désespoirs.
Certes les poètes parlent de la mort et de mélancolie mais aussi d’amour. « Le lac » de Lamartine en est un bon exemple, il parle de sa liaison amoureuse avec une femme marié atteinte d’une maladie incurable. Ce poème est devenu un immortel de l’inquiétude devant le destin, de l’élan vers le bonheur et de l’amour éphémère qui aspire à l’éternité.
La poésie permet au poète de partager ses souffrances avec le lecteur et ainsi de ne plus se sentir seul : le poème permet de « s’unir le temps d’une révolte, d’une brève lutte, d’un refus malheur » Romain Gary.
Ce bienfait s’exerce aussi sur le lecteur qui reconnait dans les sentiments du poète les siens propres : « ah ! Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? Ah ! Insensé qui croit que je ne suis pas toi ! » (Victor Hugo, Les Contemplations) le lecteur voit dans le poète un frère de souffrance et se sent compris ; mais le poète, artiste, a la science des mots et sait formuler ce que le lecteur n’arrive pas à exprimer.
Mais parfois la souffrance est trop forte pour le poète. Qui a travers l’écriture n’arrives pas à dépasser ses sentiments. Il se replie donc sur lui-même. Comme le poète vladimir Maïakovski qui se suicida victime de ses propres sentiments- conscience- émotions qu’il n’arrive pas à extérioriser. Il laissa a un mot à sa famille « maman, mes sœurs, mes amis, pardonnez-moi- ce n’est pas la voie (je
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