Dans quelle mesure la poésie permet-elle de représenter un espoir pour l'être humain ?
Dissertation : Dans quelle mesure la poésie permet-elle de représenter un espoir pour l'être humain ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar soannap • 1 Février 2019 • Dissertation • 1 292 Mots (6 Pages) • 1 385 Vues
Dans quelle mesure la poésie peut-elle représenter un espoir pour l’être humain ?
PBL: Comment la poésie est -elle associé à l’espoir qui est difficilement atteint ?
I/ La poésie, un objectif d’espoir pour l’humanité ...
A) Un espoir créé par le lien entre le poète et le lecteur
1) Le poète est un être sensible qui veut faire partager ses émotions, il utilise donc la poésie lyrique pour établir ce lien avec le lecteur. Comme nous le montre Baudelaire dans le poème « Au Lecteur » du recueil « Les Fleurs du Mal » écrit en 1857. À travers ce poème, baudelaire créer ce lien en s’adressant directement au lecteur avec des termes familiers : « mon semblable, mon frère ».
2) Dans le poème de Claude Roy « Jamais je ne pourrais », 1970. Le poète exprime le fait qu'il souffre de la souffrance des autres, avec « Qui vous frappe me frappe »,et « J'y suis pour tout le monde , confirme que le poète créer un lien de solidarité avec le lecteur.
B) Porte un regard sur les personnes exclues de la société
1) Dans le poème « Vrai Lieu », extrait Du mouvement et de l'immobilité de Douve, écrit en 1953. Bonnefoy se place du côté des pauvres, en dénonçant leurs conditions de vie difficile avec: « Personnage ayant froid et privé de maison », le poète pousse ainsi le lecteur à prendre en considération ces personnes oubliées de la société.
2) Poème sur les migrants “idéal”de Albert Samain, extrait de Symphonie héroïque , du 20ème siècle, montre la vie difficile des migrants, avec deux derniers vers à la fin du poème qui permettent de toucher encore plus le lecteur:
“ Des cadavres hautains, dont les yeux magnanimes
Rêvent, tout grands ouverts, aux idéals perdus !”.
C) Permet de surpasser les moments difficiles
1) L’acceptation du deuil, comme nous le montre Jaccottet avec la mort une mort qui l’a beaucoup affecté, celle de son beau père avec qui il était très proche, dans « Et moi maintenant... ». Il surpasse le deuil en l’acceptant grâce à la nature en se mettant au centre du poème, la mort et la vie ne font plus qu’un « J’y crois à la mort comprise » le poète est en sérénité avec l’acceptation de la mort.
2) Ronsard lui, surmonte la perte d’un lieu qui lui est cher dans « à la forêt de Gâtines » au 16ème siècle, il parvient à dire au revoir à cette forêt qu’il chérissait beaucoup, avec « Adieu vieille forêt » et qui était le lieu des expériences fondatrices du poète, condamné
par l’homme.
II/ ...Pas toujours atteint
A) La poésie n’est parfois pas suffisante à retrouver l’espoir ou accepter la mort d’un être cher
1) Dans le texte de hugo, « Veni, vidi, vixi», de 1848, extrait du livre Pauca meae présent dans Les contemplations . Hugo nous parle de la mort de sa fille Léopoldine, et que mourir, pour lui, devient durablement son vœu le plus cher : « J’ai bien assez vécu ». Le poète n’a pas la force de survivre à la mort de sa fille.
2) Si il ne meurt pas physiquement, il meurt psychologiquement, désormais indifférent à ce qui l’entoure avec son autre poème « Demain dès l’aube ... », comme nous le montre ces 4 vers placer au centre du poeme:
“Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au-dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.”
B ) Permet de s’évader, mais finit souvent en un dur retour à la réalité.
1) Dans le poème de Baudelaire « la beauté » extrait de son recueil, Les fleurs du mal , du 19eme siecle. Ce poème exprime le rêve du poète : atteindre la beauté absolue. Mais celle-ci est une déesse inaccessible est souvent cruel, d’où le désespoir du poète.
« Je suis belle, ô
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