DEFENSE DES VALEURS REVOLUTIONNAIRES CHEZ VICTOR HUGO
Fiche : DEFENSE DES VALEURS REVOLUTIONNAIRES CHEZ VICTOR HUGO. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar carole harroch • 21 Janvier 2019 • Fiche • 1 310 Mots (6 Pages) • 1 442 Vues
DEFENSE DES VALEURS REVOLUTIONNAIRES CHEZ VICTOR HUGO
La France a connu entre le XVIII et le XIX sicle, 3 révolutions qui ont changé la vie des habitants. Victor Hugo en a vécu 2. Enfant de la révolution et de la République, il est surnommé « le poète des peuples et du progrès ». Dans Les Misérables, il fait part de ses opinions. Il utilise la Révolution pour faire passer ses idées et son message politique. Il décrit la Convention, Napoléon, la restauration de la monarchie, la révolution de 1848. Les Misérables est un hymne à la misère, aux plus démunis qui doivent se révolter. La Révolution est le moyen d’accéder à plus de justice sociale. Comment réussir la Révolution. Quelles sont les valeurs révolutionnaires défendues par Victor Hugo dans les Misérables?
I- COMMENT REUSSIR LA REVOLUTION ?
A/ le terme de Révolution chez Victor Hugo.
Le terme de Révolution apparait dès les premières pages. C’est un élément décisif de la destinée du père Myriel, de M. Mabeuf ; ruinés par la Révolution. M. Guillenormand dira que « ce progrès est une folie, que votre humanité est un rêve, que notre révolution est un crime et un monstre » dans la version complète du roman. Ainsi, au début, Victor Hugo donne les effets négatifs de la Révolution ; ce qui va contre ses propres opinions.
B/Victor Hugo : l’enfant de la Révolution.
Victor Hugo dit plus tard que la révolution est le Progrès, elle est synonyme de Demain. Il encourage les gens à la faire et à la soutenir, elle est un progrès social, une nécessité avantageuse pour l’avenir de la France et de son peuple. Aussi, il donne les aspects indispensables à la réussite de cette révolution. Il pousse le peuple à agir et de manière brutale si possible car il est temps d’agir plutôt que de raisonner. Le personnage d’Enjolras représente bien cette révolution nécessitant la guerre, le sang.
Quant à Marius, des pensées révolutionnaires prennent la place à ses idées royalistes. Il est le reflet de Victor Hugo jeune. En effet, il a lui-même vécu le changement d’idées politiques, un passage du royalisme (hérité de sa mère) au libéralisme (grâce à son père partisan de la révolution, général des armées). Issu de parents de deux mondes différents, il décrit des personnages de classes différentes et nous montre à travers leurs histoires ce que va amener la révolution, les changements bénéfiques pour ce peuple oppressé, ce pour quoi il a lutté et œuvré toute sa vie et qu’il écrit dans ses livres. Victor Hugo est pour la révolution.
II- LES VALEURS REVOLUTIONNAIRES DEFENDUES PAR VICTOR HUGO.
A/ Contexte historique.
A travers son parcours politique, on retrouve son engagement pour le plaidoyer social. C’est à cause de la misère, de l’indifférence et d’un système répressif terrible qu’il faut que le peuple français se révolte. Après son discours dérangeant sur la misère qui lui valu l’exil, Victor Hugo libre, critiquera la société française et poussera le peuple à se soulever. Il raconte les journées révolutionnaires de 1832. Tous s’unissent contre le régime bourgeois.
B/ Procédés d’écriture et langage utilisés dans l’épisode des barricades
Hugo décrit l’émeute avec humour. Les combattants de la barricade sont gais, les étudiants plaisantent, Gavroche chante pour provoquer les bourgeois et la garde nationale. Il mélange ce comique à la tragédie : seuls Marius et Jean Valjean resteront vivants.
Hugo admire le peuple en marche, leur héroïsme, la noblesse de leur cause; ils défendent le progrès et croient en un idéal, veulent le triomphe de la démocratie. Pour insister sur ce passage, Hugo utilise des procédés d’amplification, compare les combattants à des héros, utilise plusieurs verbes à l’imparfait pour suivre Gavroche avant sa mort : « il se couchait, puis se redressait, s’effaçait… puis bondissait, se sauvait (…..) Page 201».
C/ Les valeurs défendues par Victor Hugo.
a- les libertés.
Ce n’est qu’à ce prix que le peuple sera
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