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Déjà la nuit en son parc amassait de Du Bellay

Commentaire de texte : Déjà la nuit en son parc amassait de Du Bellay. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Décembre 2019  •  Commentaire de texte  •  1 175 Mots (5 Pages)  •  5 062 Vues

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INTRODUCTION

Le texte soumis à notre étude se nomme “Déjà la nuit en son parc”, écrit par Joachim du Bellay, c’est un poème lyrique écrit en 1550. Joachim du Bellay, fait partie du célèbre groupe de la Pléïade, dans lequel figure son ami d’enfance Pierre de Ronsard. Ce groupe souhaite définir des règles poétiques. D'autres part, ils publieront un ouvrage se voulant être l’acte de fondation de la poésie française. Ce poème est issus du recueil “Olive” , c’est un sonnet. Dans ce texte, le poète fait l’éloge d’une femme, tout en décrivant la nature à l’Aube. A travers cet oeuvre Du Bellay nous parle du thème de la belle matineuse. Il s’agira de se demander, en quoi ce texte montre-t-il l’éloge d’une femme en la comparant à la nature ?

Nous verrons cela en deux axes. Dans un premier temps, nous parlerons du temps qui se développe progressivement. Dans un second temps, nous étudierons l’apparition de la femme.

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AXE 1 :

Partie A :

Fuite de la nuit

Joachim du Bellay nous explique le fuite de la nuit.

Tout d’abord, il utilise des mots en rapport avec la nuit et l’obscurité comme «profonde» au vers 3 ou «caverne» vers 3. Il utilise des couleurs sombres pour nous rappeler la nuit, comme peut nous le montrer le vers 4«ses noirs chevaux». Ce dernier emploie une métaphore au vers 2 pour nous montrer que les étoiles s'éparpillent dans la nuit noir.

Enfin, il fait référence au char d'Apollon avec le vers 4 «ses chevaux noirs chassait » qui faisaient fuir la nuit et «les étoiles vagabondes» pour que l'aube prenne place.(Victor, Arthus et Justin).

Partie B :

Dans ce texte, on peut voir une suite de mots du champs lexical du temps :

”La nuit” (ligne. 1), “d’étoile” (ligne. 2), “le jour” (ligne. 4), “le ciel” (ligne. 5), “l’aube” (ligne. 6), font leur apparition. Ensuite le jour se lève laissant apparaître le ciel pour enfin laisser place à l’aube.(Quentin)

L’auteur fait progresser les mots du champs lexical du temps pour accueillir l’aube.

A la ligne 5, l’auteur écrit :”Le ciel aux Indes rougissait”. Cela signifie que le soleil se couche à l’ouest et se lève à l’est laissant apparaître l’aube.(Pierre-Louis)

L'auteur dit que le ciel de l’Inde rougit de honte face à la beauté de l’aube.

A la sixième ligne, l’auteur dit : “Et l’aube encore” de ses tresses tant blondes”. Il utilise une allitération qui intensifie la beauté de l’aube grâce aux adverbes “tant” et “encore” ligne (ligne 6).(Nathan)

Partie C

opposition et continuité des deux quatrains

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Dans ce poème, le premier quatrain se prolonge par le second grâce à une continuité et des oppositions.

Tout d’abord, l’auteur nous montre la continuité dans les deux quatrains grâce aux mètres similaires et aux types de rimes employées. En effet, Joachim du Bellay utilise les mêmes rimes qui sont toutes les Hours suffisantes “amassait” (vers un), “chassait” (vers quatre) ou encore “vagabondes “(vers deux) et “profondes”(vers trois). (Romane)

Ces rimes embrassées sont similaires et situées au même endroit dans le deuxième quatrain, comme nous le montre les vers cinq et neuf “rougissait” et “enrichissait” et les vers six et sept “blondes” et “rondes”. Ils y aussi une continuité avec la ponctuation. En effet, aucun point n’est visible sur les huit vers. De plus, l’anaphore “déjà” (vers un et cinq) souligne encore cette continuité. Tout cela

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