Critique littéraire "L'école des journalistes"
Fiche de lecture : Critique littéraire "L'école des journalistes". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar thiachan • 9 Avril 2018 • Fiche de lecture • 944 Mots (4 Pages) • 610 Vues
Thia Sady 1ES2 Critique littéraire 03/03/2018
- Lecture cursive choisie : L’Ecole des journalistes de Delphine GIRARDIN
[pic 1]
Le journalisme, une arme blessante
L’Ecole des journalistes est une pièce de théâtre datant de 1839 et rédigée par une journaliste/écrivaine nommée Delphine de Girardin (1804-1855). Cette auteur est plus souvent connue pour être la femme d’Emile de Girardin réputé pour son célèbre journal La presse, c’est en partie grâce à ce mariage que Delphine a pu s’ouvrir à des horizons littéraires et qu’elle a été l’auteur de nombreuses œuvres sous de multiples pseudonymes.
Sa pièce de théâtre L’Ecole des journalistes tourne autour de la création d’un nouveau journal intitulé « La Vérité », mais surtout des répercussions que peut avoir ce journal sur certains personnages de la pièce. En effet, ce journal portant atteinte à la vie privée des personnages va tout chambouler. Les personnages principaux mis en scène dans cette comédie de cinq actes sont Martel (le rédacteur en chef de « la Vérité »), Edgar (officier des spahis d’Afrique), Guilbert (le banquier), Morin (un peintre), Cornélie (une danseuse), Valentine (Femme d’un ministre de l’intérieur), Madame Guilbert (Mère de Valentine)…
Le journal « La Vérité » crée par Martel porte ce nom car il est censé faire paraître la vérité au public, d’après Martel. Mais c’est en piochant dans les vies privées des personnages que ce journal va se faire connaître et exposer publiquement la vie privée des personnes sans leur autorisation puis en blesser plus d’un. C’est par exemple le cas de Morin, un vieux peintre passionné dont ses œuvres ont été critiquées comme fades avec un manque de couleur, un gros coup de massue pour le vieux peintre qui s’est finalement suicidé.
- Avis personnel :
Au déroulement de la lecture de cette œuvre, j’ai trouvé que plus j’avançais dans la lecture et plus la pièce de théâtre s’assombrissait, la fin était tout de même agréable car nous avions pu voir les regrets de Martel et Edgard et je trouve que c’est tout de même une belle fin qui apporte comme une sorte de moral, un avertissement aux lecteurs comme quoi il ne faut pas se laisser manger par le journalisme qui peut être une arme très blessante pour la société. J’ai remarqué que les premières scènes étaient assez comiques, bien que je n’ai pas forcément trouvé cela drôle j’ai pu voir le comique à travers les didascalies qui signalaient des rires ou autre. J’ai eu cependant assez de mal à me plonger dans le récit au début de la pièce car je n’avais encore jamais lu de pièce de théâtre en vers et au début les rimes me perturbaient, mais au fil de la lecture j’ai fini par m’habituer à cette forme qui était pour moi encore nouvelle et je trouve cela impressionnant de pouvoir écrire de cette façon. J’ai pu facilement cerner une sorte de dénonciation de l’auteur à travers les personnages, je ne sais pas si mon raisonnement est correct mais d’après ce que j’ai lu, j’ai compris que l’auteur cherchait à dénoncer les effets néfastes que le journalisme peut causer à la société, à travers les expériences des trois personnages confrontés au journal « La vérité » l’auteur cherche sûrement à montrer que le journalisme peut laisser des cicatrices à des personnes qui n’ont rien demandé et ce juste pour l’audience, mais l’auteur montre aussi que le journalisme peut causer également du tort à ceux qui l’exercent, en commettant des erreurs ou par simple culpabilité d’avoir blessé voir détruit des personnes pour des simples articles de journaux, et c’est le cas de Martel qui exprime un profond regret d’avoir travaillé dans ce domaine.
...