Correction d'un commentaire sur la Princesse de Clèves de Mme de Lafayette
Commentaire de texte : Correction d'un commentaire sur la Princesse de Clèves de Mme de Lafayette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Girish Ganessane • 8 Avril 2021 • Commentaire de texte • 582 Mots (3 Pages) • 870 Vues
Mme de Lafayette est une femme de lettres française appartenant au mouvement classique des précieuses. Auteure de la Princesse de Clèves et de La princesse de Montpensier. Né le 18 Mars 1634 à Paris, appartient à une famille de petite noblesse. Elle côtoie l’aristocratie française de son temps en devenant demoiselle à l’honneur de la reine Anne d’Autriche.
La princesse de Clèves est un romain publié d’abord anonymement en 1678. Le roman prend pour cadre la vie à la cour des Valois « dans les dernières années du règne d’Henri II », comme l’indique le narrateur dans les premières lignes du récit.
Le texte dont nous allons étudier se situe au tout début de ce roman, dans la première partie. Il s’agit de l’arrivée de Mme de Chartres à la cour du roi Henri II pour la première fois.
Nous nous demanderons comment s’exprime le caractère exceptionnel de l’héroïne dans la cour ainsi que dans quelle mesure cette éducation exceptionnelle prépare-t-elle l’héroïne aux dangers de la cour.
Pour répondre à cette question nous étudierons tout d’abord la beauté exceptionnelle de Mlle de Chartres, puis l’éducation hors du commun de Mme de Chartres et enfin la remise en cause des mœurs.
Développement :
I – Une beauté exceptionnelle
- Une véritable apparition
- Un éloge de sa beauté
Pour commencer nous allons voir que Madame de Lafayette nous fait part de la beauté exceptionnelle de Mlle de Chartres. En effet, elle insiste sur l’impact de son apparition pour la première fois à la cour d’Henri Second. Avec « il parut alors », elle introduit une nouvelle séquence narrative qui met en valeur l’arrivée de l’héroïne, c’est une formule impersonnelle qui donne une tournure d’un conte de fée (il était une fois). Le passé simple « parut » ainsi que l’adverbe de temps « alors » désigne un élément perturbateur qui donne un effet de soudaineté. Avec « qui attira les yeux de tout le monde » et « puisqu’elle donna de l’admiration » elle montre l’importance du regard, la concentration de tous les regards vers l’héroïne, elle montre l’évaluation de cette dernière par les courtisans, ainsi qu’avec l’hyperbole « tout le monde » et le lexique de perception « attira » et « admiration » elle amplifie ce jugement.
Nous avons donc bien vu que Madame de Lafayette fait part d’une véritable apparition
Madame de Lafayette fait également un éloge de la beauté de celle-ci. Puisque qu’avec « Une beauté », elle met en valeur Mlle de Chartres, celle-ci n’est toujours pas annoncée ce qui donne un mystère à son identité. L’article indéfini « une » ainsi que la métonymie « beauté » réduit Mlle de Chartres à une qualité, une représentation. Le narrateur valide cette « beauté parfaite » avec « l’on doit croire », il valide les qualités exceptionnelles de la Princesse de Clèves. Dans « beauté parfaite », nous pouvons apercevoir une répétition du substantif « beauté » qui est amplifié par l’hyperbole et le superlatif « parfaite », en cela elle montre qu’elle est considérée dans la cour grâce à sa beauté. Avec « dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes » qui désigne un lieu d’exception, un cadre spatial idéalisé (cadre traditionnel de fée) elle met en avant la valeur de cette héroïne qui arrive à se faire remarquer dans un lieu public.
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