Corpus sur les médecins

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Dans la période du Romantisme (XIXe siècle), les poètes romantiques s'inspirent du lyrisme, naît depuis le VIIe siècle avant Jésus Christ en Grèce, pour exprimer leurs sentiments intimes. Les poètes tels que Lamartine avec Le Lac de 1820, Nerval avec Odelettes de 1832, ainsi qu'Hugo avec Les Contemplations de 1856, font part d'un épisode triste et douloureux de leur vie. Le Lac raconte l'amour du poète pour Julie rompu par la mort, Une allée du Luxembourg raconte la rencontre furtive entre Nerval et une jeune fille au jardin du Luxembourg et Demain dès l'aube raconte la perte tragique de Léopoldine, la fille d'Hugo. Quels sentiments la poésie romantique exprime-t-elle ? L'amour accordé à ces jeunes filles est écrit dans Le Lac par des synecdoques, comme aux vers 12 « pieds adorés » et 19 « voix qui m'est chère » mais aussi par l'idéalisation en utilisant la personnification des flots « attentifs, charmés » au vers 18. Nerval, quand à lui, va faire un portrait élogieux de l'esquisse d'idéal féminin grâce au champ lexical et à la métaphore filée de la lumière aux vers 3 « qui brille », 8 « éclaircirait » et 10 « doux rayon » ainsi avec la comparaison avec l'oiseau, vers 2, qui démontre la vivacité de la jeune fille par l'enjambement aux vers 1 et 2. Victor Hugo exprime son amour pour sa défunte fille en utilisant des verbes au futur pour montrer sa détermination et sa force de la retrouver et emploie également le « je » (x6) et le « tu » (x3) qui représentent l'échange étroit à la distance mais partagé « Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. » au vers 2. La nostalgie est présente dans les trois poèmes. Lamartine utilise l'opposition du passé au présent ainsi que la métaphore filée de l'eau qui représente le temps qui passe. Le rythme est plus précipité lorsque Julie prend la parole. Dans Une allée au Luxembourg, l'expression de la nostalgie est directe et la jeune fille est une allégorie de la jeunesse par la répétition de « passait » aux vers 1 et 12. Hugo exprime le deuil à partir du vers 11 « je mettrai sur ta tombe ». De plus, Lamartine utilise l'impératif aux vers 33 et 34 et le contre-rejet qui montre la brièveté des moments, vers 31-32, pour parler du carpe diem. Le désespoir des poètes se fait ressentir. Lamartine utilise le « Ô » lyrique au vers 21 et utilise le participe passé passif ainsi que le champs lexical de l'écoulement pour exprimer l'impuissance de l'homme. Nerval conjugue les vers 6 « répondrait » et 8 « éclaircirait » avec le conditionnel pour montrer l'irréel et le bonheur inaccessible « Le bonheur passait, – il a fui ! » vers 12. De plus, Hugo laisse un sentiment de néant et de solitude « seul, inconnu » vers 7. Donc, à travers ces trois poèmes, la poésie exprime plusieurs sentiments ; de l'amour, de la nostalgie, du temps qui passe, du lien avec la nature et du désespoir. Les poètes font part de leur vie aux lecteurs.

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