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Corpus sur la figure héroïque, Francis Ponge, la chanson de Roland, Stendhal

Commentaire de texte : Corpus sur la figure héroïque, Francis Ponge, la chanson de Roland, Stendhal. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  31 Octobre 2016  •  Commentaire de texte  •  1 808 Mots (8 Pages)  •  1 618 Vues

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Le corpus qui nous est proposé se compose de trois textes. Ils appartiennent tous trois à des époques différentes ainsi qu’ à des courants littéraires distincts. Ils portent néanmoins tous sur le même sujet, celui de la figure héroïque, dont ils présentent différents aspects.. Le premier texte à été publié pour la première fois en 1942 et est un extrait du poème « Le Galet », de Francis Ponge lui-même extrait du recueil de poésie Le Parti pris des choses/ Proêmes/Douze petits écrits, publié par Gallimard en 2008. L’extrait est le dernier poème de la partie du recueil Le Parti pris des choses et conclu donc celui-ci. Le fragment du poème que nous étudions se situe de « Tous les rocs sont issus » à « Lui mort et elle chaotique sont aujourd’hui confondus. » Le deuxième texte est un extrait de La chanson de Roland, « La mort d’Olivier », du vers 1952 au vers 1977, qui est une chanson de geste d’origine inconnue, et qui est traduite ici par Joseph Bédier, dans Paris, L’Edition d’art H. Piazza, 1947. Le troisième texte est un extrait du roman de Stendhal, La Chartreuse de Parme, 1839, édition Michel Crouzet, Paris, Le livre de poche, publié en 2000. Il s’agit des pages soixante seize à soixante dix-huit. Cet extrait nous raconte la première expérience de bataille de Fabrice Del Dongo, à Waterloo. Nous pouvons nous demander, Quels aspects différents de la figure héroïque découvrons-nous à travers ces textes ? Nous verrons en premier lieu une figure héroïque exceptionnelle puis une figure héroïque qui tend à devenir plus humaine, plus banale.

L’aspect premier de la figure héroïque, que nous donnent à voir les textes est une figure exceptionnelle. On retrouve un héros fort, guerrier, qui répond aux premiers critères qu’on se fait d’un héros, un surhomme, un homme sublime. Un homme d’exception, ou encore un être hors du commun. Il apparaît souvent en plein cœur d’une lutte qu’elle soit simplement idéologique, ou guerrière. Dans l’extrait de La chanson de Roland, le personnage d’Olivier représente le preux chevalier, qui défend des valeurs chrétiennes, chevaleresques, mais aussi le courage et la vertu. La chanson de geste est avant tout crée pour montrer les exploits guerriers des héros que sont les chevaliers. Le tout étant retranscrit dans un registre épique. On trouve ici la figure guerrière, en effet, nous retrouvons Olivier et Roland en pleine bataille. Nous découvrons le champ lexical de la guerre, avec des mots comme « frappé », « heaume », « fend », « lame », « plaie » « l’abat » dans la première partie, « blessé », « taille en pièces » dans la seconde partie. Les termes épiques sont donc présent en abondance et soulignent le caractère exceptionnel du héros, qui continue à se battre, alors même qu’il est blessé. Ce texte nous donne l’impression d’un surhomme, qui se bat jusqu’à la mort, pour défendre les valeurs auxquelles il croit. Il lutte contre les païens, défend les biens de Charlemagne. Il a aussi une destinée exceptionnelle. Il meurt de manière précoce et au combat, en se sacrifiant pour la cause qu’il défend. On retrouve cette idée d’être exceptionnel dans le texte de Stendhal. En effet, le personnage de Fabrice se trouve être lui aussi sur un champ de bataille. Nous avons là aussi un contexte épique, propice à la démonstration héroïque. Nous trouvons comme dans le premier texte la présence du champ lexical de la guerre avec des termes divers comme : « cadavres », « soldat », « blessé », « généraux », « boulets » « sang », « militaire », « canon », Il incarne quelque part la figure chevaleresque d’antan, même s’il ne possède pas les caractéristiques des chevaliers des chansons de gestes. Fabrice se prend véritablement pour un héros, et surtout pour un militaire, parce qu’il se trouve sur un champ de bataille : « Ah m’y voila donc enfin au feu ! se dit-il. J’ai vu le feu ! se répétait-il avec satisfaction. Mme voici un vrai militaire ». Il croit refléter ce que les héros épiques incarnaient dans les chansons de gestes. L’écrivain nous donne a voir son personnage dans un contexte ou nous avons l’habitude de voir des héros,

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