Corpus sur la colère
Fiche : Corpus sur la colère. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar paumartin • 10 Mars 2018 • Fiche • 452 Mots (2 Pages) • 800 Vues
Introduction :
Ce corpus met en avant trois personnages féminins cruels. Il comprend des extraits de trois pièces de théâtres : Médée de Pierre Corneille, (1635), une tragédie classique, Lucrèce Borgia de Victor Hugo (1833), un drame romantique, et Electre de Jean Giraudoux (1937), une réécriture du mythe antique d’Electre de Sophocle. En quoi la colère de ces trois héroïnes de roman est traitée dans ces extraits ? Pour cela, l’analyse portera dans un premier temps sur la violence verbale que manifestent les trois protagonistes. Puis, il conviendra d’étudier les terribles vengeances, donc violences physiques qu’entrainent ces violences.
Violence physique et verbale
Tout d’abord, ces extraits témoignent d’une violence verbale vive des héroïnes. Ces dernières sont excessives et cruelles. Dans ces trois textes, on retrouve une utilisation abusive de la ponctuation, d’interjection et de l’impératif.
Texte A :
impératif (aller à l’impératif) « va posséder Creuse » (vers 8) « va cajoler ta maitresse » (ligne 13)
Ce procédé montre la supériorité dans le mal qu’exerce Médeé sur Jason.
+ parallélisme « horreur de la nature, exécrable tigresse ! » adj qui qualifie Cédée selon Jason
Texte B : « A moi de vous parlez haut et de vous écraser la tete du talon ! » (ligne 10)
emphase à moi + phrase injonctive : infinitif + pt d’exclamation
Texte C :
anaphore + gradation de la longueur et la ponctuation « oui » (lignes 1 et 2), « Pourquoi ? » (lignes 18, 20 et 23) = la colère de Clytemnestre grandit de plus en plus, rythme rapide + pt d’exclamations = nécessité besoin de violence et d’actions
II. Vengeance
Cependant, ces héroïnes, très en colère ne sont plus maîtresses d’elles mêmes et ressentent le besoin d’aller plus loin et donc de se venger. Elle passe donc de la dolor à la furor pour l’accomplissement de leurs vengeances.
Texte A :
annonce son acte, personnification « ce poignard que tu vois vient de chasser leurs âmes » (vers 4)
+ champ lexical de la mort qui évoque de la mort « poignard » (vers 4), « chasser leur âmes » (vers 4), « sang » (vers 5), « tombeau » (vers 6)
Texte B :
énumération de ses crimes « que j’ai fait poignarder » (ligne 12), « que j’ai assassiné » (ligne 13), « que j’ai empoisonné » (ligne 14), « que j’ai fait étrangler » (ligne 16), « j’ai fait décapiter » (ligne 17) et « j’ai fait égorger » (ligne 17)
+ parallélisme « vous m’avez donné un bal à Venise, je vous rends un souper à Ferrare » (ligne 19) : ironie : cruelle, se réjouit de ce qu’elle a fait
Texte C : « j’ai fait immoler un bélier je me suis glissé vers minuit
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