Corpus sur l'amitier
Commentaire de texte : Corpus sur l'amitier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar louisbec • 4 Février 2016 • Commentaire de texte • 428 Mots (2 Pages) • 3 637 Vues
L’amitié est un lien pouvant être très fort. Ces trois extraits de roman, nommés Le Diable au corps, Silbermann et Les Copains, sont respectivement de R.Radiquet, J. De Lacretelle et J.Romains. Ces trois fragments de textes ont pour points communs, d’être tous les trois écrits au début de vingtième siècle, mais aussi d’avoir pour thème l’amitié, chacun à un stade différent de ce sentiment. Quelles sont les différentes raisons qui, dans ces textes, attirent les amis les uns vers les autres ? Nous allons différencier les quatre familles de points communs reflétés dans ce texte: premièrement, les sentiments. Deuxièmement, l’intellect. Troisièmement, le physique. Quatrièmement, la proximité.
D’une part, les sentiments peuvent attirer certaines personnes entre elles grâce à des avis similaires envers quelque chose ou quelqu’un. Dans le texte A, le narrateur et René, ont été amis grâce à leur « mépris commun pour ceux de notre âge » (l.3).
D’autre part, les passions, loisirs ou activités peuvent créer des amitiés mais aussi renforcer ces liens tels des racines s’enfonçant au plus profond de la terre. Comme nous pouvons le constater dans le texte C, Bédin et Broudier sont passionnés par le cyclisme.
Leur précocité commune est la principale raison de l’amitié entre René et le narrateur, « Je m’entendais avec un garçon aussi précoce que moi » (l.2). Dans un couple d’amis, la compréhension est primordiale : « Nous seuls, nous jugions capables de comprendre les choses » (l.4-5).
Par ailleurs, deux personnes semblables iront plus l’une vers l’autre que deux personnes différentes : dans les deux premiers textes, les personnages sont dans la même classe, ils ont donc le même âge, dans le troisième nous ne connaissons pas leurs âges.
De plus, les loisirs ou activités favorisent la proximité des personnes. Dans l’extrait de Le Diable au corps et celui de Sibermann, les couples d’amis fréquentent les mêmes lycées : « René allait déjà au lycée Henri-IV » (l.6-7) et Silbermann et le narrateur sont dans la même classe, nous pouvons le déduire grâce à la phrase « même en classe d’anglais où nous sommes voisins, je n’ai pas osé.» (l.10-11).
Pour finir, les parents influent sur l’amitié de leurs enfants comme dans le texte A où le narrateur est ‘’approuvé’’ par les parents, ils autoriseront René à voir celui-ci.
En conclusion l’amitié est basée sur une ressemblance de soi-même à travers son ami et dans tous les domaines. De plus l’entourage joue un rôle très important, « je te voyais tout le temps avec Robin […], a refusé de m’adresser la parole, je croyais que toi aussi » (l.8-9).
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