Corpus - la question de l'homme dans les genres de l'argumentation
Lettre type : Corpus - la question de l'homme dans les genres de l'argumentation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Hugo Madureira • 30 Octobre 2015 • Lettre type • 487 Mots (2 Pages) • 1 792 Vues
Ce corpus est constitué de quatre documents, deux chansons, un texte et aussi une caricature, portant tous sur l'émigration. Pour la dénoncer, il y a les paroles d'une chanson d'Alain Souchon d’abord, « C'est déjà ça », chanson extraite de l'album C'est déjà ça, 1993. Puis un texte de Laurent Gaudé issu de « Eldorado » (2006). Ensuite, de nouveau les paroles d'une chanson de Juliette cette fois ci, « Aller sans retour », chanson extraite de l'album Bijoux et babioles, 2008. Et pour finir une caricature de Plantu, « Entre deux chaises »
Il s’agira de montrer ici si les personnages émigrés ou qui s'apprêtent à émigrer ressentent les mêmes émotions dans les documents du corpus.
Nous distinguerons deux groupes : la chanson d'Alain Souchon ou le personnage s'habitue à sa nouvelle vie, et le texte de Laurent Gaudé, la chanson de Juliette et la caricature de Plantu ou les personnages ne souhaitent pas quitter leur Pays d'origine.
Afin d’argumenter en faveur de l'émigration, Alain Souchon utilise dans sa chanson une anaphore, « C'est déjà ça » afin de faire résonner dans l’oreille du lecteur que le personnage s'est habitué à sa nouvelle vie. Alain Souchon se met à la place du personnage, il chante donc à la première personne afin d'accentuer les émotions. On peux apercevoir que Alain Souchon utilise toujours la même structure pour chaque couplet, chaque couplet est divisé en deux parties, chaque partie se compose de quatre lignes, le couplet fait donc huit lignes. Dans les deux premières lignes, Alain Souchon critique sa nouvelle vie. Mais à la troisième ligne, il sort un contre argument avant de finir par un « C'est déjà ça » en quatrième ligne.
Afin d'argumenter en défaveur de l'émigration, Plantu a réalisé une caricature en se basant sur la célèbre expression « avoir le cul entre deux chaises. » ( Être tiraillé entre deux situations. Pour moins de vulgarité.)
Plantu a représenté un homme, on peux apercevoir sur son visage qu'il est triste, il a une valise sous la main, ce qui indique qu'il va déménager, (émigrer dans ce cas la), le personnage représenté fait le grand écart entre deux chaises, chaque chaises est représentative d'un pays, la France d'un côté, et l'Algérie de l'autre. On peut donc déduire l’émotion de ce personnage, triste de quitter son pays, il ne veut pas. Juliette dans sa chanson utilise une figure de style bien précise, l'énumération. Elle énumère tous ce qu'elle va oublier en quittant son pays. L'émotion du personnage est si forte que en lisant les paroles, on arrive à se mettre à sa place. Et pour finir, Laurent Gaudé dans son texte, a écrit une scène touchante sur l'émigration du narrateur et son frère, tout ce passe à une place, il boivent leurs derniers thé « sans quitter des yeux cette place qu'il ne verront plus »
Ce corpus de quatre documents montre bien les deux types d'émotions ressentis par le lecteur et provoqué par l'auteur.
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