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Corpus : indignation

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Par   •  24 Janvier 2016  •  Dissertation  •  1 673 Mots (7 Pages)  •  1 745 Vues

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                                             DISSERTATION : Corpus

Histoire abrégée de la mort de Jean Calas ,tiré du Chapitre 1 du traité de la tolérance, de Volaire, 1763
L'Honneur des poètes, tiré de la présentation de
 l'ouvrage collectif, de Paul Eluard, 1943
Le Legs, tiré de
 Ce coeur qui haïssait la guerre, de Robert Desnos, 1943

      Ce corpus nous dévoile trois textes tous sur un sujet qui les révolte. Tout d'abord,  le texte de Voltaire nous est présenté,il est écrit en 1763 et tiré du chapitre I du traité sur la tolérance. Celui-ci se nomme « Histoire abrégés de la mort de Jean Calas ». Ensuite nous avons « L'Honneur des poètes » tiré de la présentation de l'ouvrage collectif, qui a été écrit en 1943 par Paul Eluard. Et pour finir nous avons un poème. Ce poème s'intitulant « Le Legs », est tiré de Ce cœur qui haïssait la guerre et a également était écrit en 1943. Nous allons nous interroger sur la question suivante : Le rôle de la littérature est-il seulement d'exprimer la révolte ? Pour résoudre cette problématique, dans un premier plan, nous allons constater qui oui, la littérature peut exprimer la révolte mais, dans un second plan nous allons démontrer que la littérature à d'autres rôles.

      Le rôle de la littérature, est bien, dans un premier plan, un moyen d'exprimer la révolte. Les auteurs de ce corpus nous montrent leur indignation face à une situation qui les révolte. Voltaire est indigné par le jugement de Jean Calas, père de la victime. Il dénonce l'injustice faite au près de ce père de famille. Voltaire apporte des preuves sur la nuit du meurtre et démontre que le fils de Jean Calas n'aurait pu se faire tuer par son père, vu « la force au-dessus de l'ordinaire » (l.14-15) de l'homme alors âgé de vingt-huit ans. Les juges ont trouvé le moyen d'accuser les autres membres de la famille et l'ami du défunt, Lavraise. Ils accusent, la mère, le père, le fils Pierre Calas, la servante et Lavraise d'avoir mit en œuvre l'assassinat, puisque le père, trop âgé (soixante huit ans), faible car ses jambes le faisaient souffrir, n'aurait pu « étrangler et pendu » (l.11) son propre fils seul. Ce meurtre  aurait été commit à cause de la conversion du fils tué. Sachant que, la servante possédait la même religion, la participation de celle-ci à cet assassinat n'a aucun sens. En ce qui concerne la mère de la victime, il est impossible qu'une mère puisse tuer de sang froid ou même mettre « les mains sur son fils » (l.19) d'après Voltaire. Le deuxième auteur indigné est Paul Eluard, se révoltant face au contexte historique difficile qui est la seconde guerre mondiale. Il nous le fait comprendre implicitement par « la lutte » (l.5) et par la phrase suivante : »Devant le péril aujourd'hui couru par l'homme »(l.9). Paul Eluard prend des exemples de poète qui font appelles à la révolte comme Whitman, qui est, lui, « inspiré par son peuple »(l.1), comme Hugo qui fait appelle « aux armes »(l.1) ,de même que Rimbaud qui est « aspiré par la commune » (l.2) et par Maïakovski qui a été « exalté »(l.2), par la révolution d'Octobre. Le dernier auteur indigné du corpus est Robert Desnos. Ce poète a écrit « Le Legs » sous le nom de Lucien Gallois. Effectivement, ce n'était pas une époque où il fallait provoquer la foudre de certains hommes politiques. Le poète dénonce le contexte historique de la seconde guerre mondiale tout comme Paul Eluard. Robert Desnos faisait partit des vingt-deux poètes anonymes qui ont construit ensemble, l' »honneur des poètes ». « Le Legs » fait donc partit de l'ouvrage collectif. Robert Desnos s'indigne devant la société et la situation de son époque et s'adresse à Victor Hugo dans un registre familier : «  Père Hugo » (l.1) et le tutoie « ton nom »(l.1) « tu peux te retourner »(l.3). L'introduction de « Père » devant Hugo peut insinuer que Victor Hugo est le père des français,d'où la parole des collaborateurs : « Le bonhomme est mort. Il est dompté »(l.11).Le bonhomme ferait alors référence à Victor Hugo, donc d'une façon implicite, « il est dompté », pourrait  faire référence à la France.

Nous constatons ensuite que les auteurs s'impliquent énormément pour défendre la situation qui les indigne. Voltaire accuse l'injustice de ce procès et l'erreur judiciaire faite.

De plus il dénonce de façon sous jacente, l'intolérance religieuse. Voltaire veut convaincre et persuader ses concitoyens et faisant appelle à la raison et au cœur du lecteur. Il utilise un registre pathétique pour démontrer l'incohérence de ce procès et pour toucher les citoyens. Voltaire fait appelle aux sentiments des lecteurs en faisant ressortir l'état de santé de Jean Calas : « vieillard de soixante-huit ans »(l.12-13) ; « qui aurait depuis longtemps les jambes enflées et faibles »(l.13). Il procède de la même façon pour la mère (« une mère tendre » (l.23)) et la servante (« élevé par elle » (l.20)). Paul Eluard, lui, s'est regroupé avec vingt-deux autres poètes pour écrire un ouvrage collectif. Ils se battent non par les armes, mais par les mots face a cette guerre. Ce sont des poètes engagés qui écrivent cette ouvrage anonymement, pour montrer leur solidarité au près des combattants. De plus, L'auteur  a donné des exemples de poète engagés comme Whitman, Hugo, Rimbaud et Maïakovki. Ils montrent leur implication avec les termes suivants : « animé » (l.1), « appelant »(l.1), « aspiré par la commune »(l.2)  ou encore par « exalté,exaltant »(l.2). Quant à Robert Desnos, il regroupe  en insérant le pronom nominal « un » devant chaque nom propre« Un Laval, un Pétain, un Brinon » (l.5) mais, en même temps, il individualise chaque personne citée. Robert Desnos qualifie, avec le pronom « on »,  les Allemands , en partie »Hitler »(l.4) et « Goebbels »(l.4). Il fonde alors deux groupes: Victor Hugo, représentant des français, avec les résistants puis, Les Allemands « Hitler » et « Goebbels » avec les collaborateurs « Laval », « Pétain » et « Brinon ». Le poète utilise des termes péjoratifs pour représenter « la racaille »(l.4). Ils seraient traîtres « ceux qui savent trahir »(l.6), profiteurs « qui font ripaille » (l.6), incultes «de peu d'esprit »(l.9), «  de faible culture »(l.9), et lâches « ont besoins d'alibis »(l.10).

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