Corpus de textes sur la tolérance.

La tolérance dans ce texte de (Voltaire), concernant Jean Calas s’applique à de nombreux domaines : sociale (envers une personne ou un groupe aux valeurs différentes des nôtres), civile, religieuse (accepter des religions différentes des siennes etc ...). La tolérance est la reconnaissance des droits universels de la personne humaine et des libertés fondamentales d’autrui. Seule la tolérance peut assurer la survie de communautés mixtes dans chaque région du globe. Tout comme l’injustice et la violence caractérisées, la discrimination et la marginalisation sont des formes courantes d’intolérance. L’éducation à la tolérance doit viser à déjouer les influences qui conduisent à la peur et à l’exclusion de l’autre. La diversité des nombreuses religions, langues, cultures et caractéristiques ethniques qui existent sur notre planète ne doit pas être un prétexte à conflit ; elle doit être au contraire un trésor qui nous enrichit tous. La tolérance n’est pas l’indifférence, car l’indifférence est de n’éprouver ni plaisir, ni douleur, face à ce que l’on perçoit. Il n’y a aucunement besoin de tolérance face aux choses pour lesquelles on n’éprouve pas d’émotion. Par exemple, une personne pour qui les questions de religion ne sont pas une préoccupation, ne peut être qualifiée de tolérante ou intolérante en matière religieuse. La tolérance n’est pas la soumission, La soumission est l’acceptation sous la contrainte par contre pour qu’il y ait tolérance, il faut qu’il y ait choix délibéré. La tolérance n’est pas le respect, au contraire de supporter quelque chose ou quelqu’un indépendamment du jugement que nous lui portons : nous pouvons haïr ce que nous tolérons et accepter à contre cœur. La sensation de se sentir respecté ne peut que mener à notre épanouissement.

Concernant la liberté de penser dans le 2ème texte, elle traite la liberté de penser des hommes. Voltaire étant un philosophe des Lumières, ce texte est alors représenté sous forme de dialogue, donnera des idées comme combattre les dogmes religieux et liberté de s’exprimer…

Car le dialogue entre Boldmind et Medroso montrent qui ne sont pas du même avis concernant la liberté de penser. On voit aussi que Boldmind dirige le dialogue, qui l'ouvre et le ferme et on voit aussi également dans ça façon de s exprimer, qu'il montre sa supériorité. Dans cet extrait, Boldmind, en plus de promouvoir la liberté de penser, infirme toute implication de l’Eglise dans cette liberté. La religion est présentée de manière négative par Boldmind et Medroso, même si ici, ils le font inconsciemment.

Et pour Boldmind, il pense, qu'il n’est jamais trop tard pour commencer à penser par soi-même.

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