Corpus de textes sur la dénonciation de la guerre
Cours : Corpus de textes sur la dénonciation de la guerre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Léo Fabères • 23 Janvier 2019 • Cours • 718 Mots (3 Pages) • 961 Vues
Corpus
Intro : Le corpus soumis à notre étude se compose de trois textes : un extrait de Les Caractères écrit par Jean de La Bruyère en 1688, un extrait de Micromégas écrit par Voltaire en 1752 et un extrait de Contes à régler écrit par Jacques Sternberg en 1988. Nous verrons par quels procédés la guerre est-elle dénoncée dans ces textes.
Dans un deuxième temps, nous verrons les procédés communs qui dénoncent la guerre.
I- D’abord les trois auteurs utilisent le détour par l’autre. Dans Les Caractères, Jean de La Bruyère l’utilise pour montrer au hommes que leurs guerres sont ridicules. Car en disant que l’ensemble de la population des chats se réunissent pour se battre, “si l’on vous disait que tous les chats d’un grand pays se sont assemblés par milliers […] se sont jetés avec fureur les uns sur les autres “, les hommes trouveraient tout ça absurde. Alors que si on regarde de plus près ils font exactement la même chose. Dans Micromégas, Voltaire utilise la venue d’un habitant de la planète Sirius et un de Saturne pour dénoncer les défauts humains. Les philosophes racontent a Micromégas que les hommes se font la guerre éternellement pour une infime partie de territoire, “ Il s’agit, dit le philosophe, de quelque tas de boue grand comme votre talon’’. Dans Contes à régler, Jacques Sternberg utilise le détour par l’autre pour nous montrer notre ressemblance avec les Adrèles : les grands hommes riches réfléchissent à comment faire la guerre et les hommes plus pauvres la font. Exactement comme le font les Adrèles, “ En effet l’un était la pensée, l’autre l’action’’. Et bien sur tout ça au service de la violence.
II- Ensuite La Bruyère et Voltaire utilisent les dialogues. Dans Les Caractères, Jean de La Bruyère montre à travers les dialogues que les hommes ne sont pas plus intelligent que les animaux. “D’un lévrier qui prend un lièvre corps à corps : « C’est un bon lévrier »‘’ “Mais si vous voyez deux chiens qui s’aboient, qui s’affronte, qui se mordent et se déchirent, vous dites « Voilà de sots animaux » ‘’. La Bruyère nous dit que les hommes sont des animaux pensant. Dans Micromégas, Voltaire se sert des dialogues pour faire prendre conscience aux lecteurs que l’homme se battent pour un rien, pour “de quelques tas de boue’’ comme il le dit dans son texte.
III- Pour finir Voltaire et Jacques Sternberg montre l’opposition qu’il y a chez les hommes entre l’intelligence et la force. En effet dans Micromégas, les philosophes avouent à Micromégas que tous ces hommes qui se font la guerre ne se battent que pour un seul homme, “Sultan’’, “César’’ et ne savent même pas pourquoi il se battent, ils ne font que obéir aux ordre de leur chef. Et “ Ni l’un ni l’autre n’a jamais vu ni ne verra jamais le petit coin de terre dont il s’agit’’. Dans Contes à régler, Jacques Sternberg lui nous montre que chez les Adrèles, si nous sommes la pensée nous ne pouvons que pensée et si nous sommes l’action nous ne pouvons que agir, “En effet l’un était la pensée, l’autre l’action. Et ceux qui pensaient ne pouvaient pas agir, de même que ceux qui agissaient n’avaient pas le moindre germe de pensée en eux’’.
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