Corpus de textes humanistes
Commentaire de texte : Corpus de textes humanistes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tiphaine15032001 • 13 Décembre 2017 • Commentaire de texte • 1 269 Mots (6 Pages) • 857 Vues
Ces quatre textes et ces documents regroupent des idées humanistes, c'est pour cela que nous allons montrer en quoi ces textes et documents témoignent d'un humanisme moderne ?
Dans un premier temps, nous verrons les différences de cultures et de relations entre les populations. Pour cela nous utiliserons le texte d'Henri Michaux intitulé Un barbare en Asie écrit en 1933, dont le poète livre ici une description de ses voyages en Inde à travers un personnage fictif de barbare, et celui de Claude Lévi-Strauss intitulé Tristes tropiques écrit en 1955, dont il analyse la complexité de la relation qui se noue et se dénoue entre l'Européen et le mendiant et le document « plaidoyer pour l'humanité » . Dans le texte d'Henri Michaux, nous remarquons le champs lexical de la pauvreté, par exemple, « sur une couverture posée sur le sol » (l.2-3), « le confort le dérange. Il lui est hostile » (l.11), « situation laisse à désirer » (l.19),« qu'un petit sou lui ferai plaisir » (l.19). Ensuite, il fait la différence entre l'Européen et l'Hindou en soulignant que l'Européen préfère le confort tandis que l'Hindou se contente de ce qu'il a, par exemple, « dans un hôtel indiens, on vous donne une chambre […] le volume d'air qu'on lui donne » (l.8-10). De plus, le passage « Un aveugle pauvre en Europe excite déjà une compassion notable » (l.15) nous montre que l'Européen aurait plus de pitié puisqu'il vit dans le confort, alors que pour l'Hindou il lui en faudrait beaucoup plus pour l'émouvoir, par exemple, « des genoux broyés, un bras coupé […] cela va de soi. » (l.16-17). Ensuite dans le texte de Claude Lévi-Strauss , on observe une inversion des rôles dans le récit, en effet le mendiant est principalement considéré comme inférieur, mais ici nous pouvons observé qu'il est mis en valeur au détriment de l’Européen : « Le ton du mendiant […] pour gourmander un enfant » (l.15-16), nous pouvons dire que l'Européen est identifié à un enfant cela souligne que l'Européen a de nombreuses choses à apprendre et que le mendiant serait son maître « ne suis-je pas là, à mendier devant toi, ayant de ce seul fait, sur toi, une créance ? » (l.17-18), l'auteur cherche à réduire l'orgueil de l'Européen grâce à cette inversion de rôle. De plus, l’inégalité sociale entre les hommes est selon l'auteur inévitable, il utilise l'exemple des mendiants pour montrer qu'ils ont été tellement traiter par les Européen à être inférieurs « voudrait-on même traiter ces malheureux comme des égaux, ils protesteraient contre l'injustice » (l.24-25). Ensuite, cette phrase contient un vocabulaire soutenu pour montrer la réaction du mendiant « ils supplient, ils conjurent que vous les écrasiez de votre superbe » (l.25-26). Ensuite sur le document, nous observons que la femme se tient debout à coté de l'homme et de l'enfant qui sont assis, de plus la femme se tient dans l'ombre cela montre une inégalité entre homme et femme . Ainsi, ces deux textes et documents montrent qu'il existe bien une différence de culture et de relation entre les populations. « L'homme Européen » se sent supérieur, il ne juge pas les autres hommes pour ce qu'ils sont réellement c'est-à-dire des êtres humains comme lui, mais il se base sur les valeurs qu'ils dégagent.
Dans un second temps, nous verrons l'humanisme par rapport à la seconde guerre mondiale. Pour cela nous utiliserons le texte de Robert Antelme intitulé L'espèce humaine écrit en 1947, ce texte parle d'un résistant arrêté et déporté à Buchenwald puis dans un camps de travail Gandersheim, et celui d'Hannah Arendt intitulé Eichmann à Jérusalem écrit en 1966 qui relate le procès d'Eichmann, fonctionnaire nazi responsable des juifs durant la seconde guerre mondiale et le document « Dénoncer la souffrance humaine ». Dans le texte de Robert Antelme, nous remarquons un champ lexical de la beauté « somptueuse » (l.11), « luxueux » (l.11), «divinité »(l.33) cela constitue une paradoxe, on est mal à l'aise car la nature semble totalement indifférente à l'horreur du camp de concentration. De plus, il y a un nouveau contraste par rapport à la maladie, la faim, la mort qui sont les conditions existentielles au camp, par exemple, « sommeil sain et repu »(l.1), « nourrissent»(l.2), «gorgées d'eau »(l.2-3). Ensuite, nous pouvons observer une argumentation de temps : « c'est un rêve de SS de croire que nous avons pour mission historique de changer d'espèce, et comme cette mutation se fait trop lentement, ils tuent » (l.18-19) cela montre que les nazis croient qu'avec l’événement du III ème Reich le monde sera purifié des « mauvaises races ». De plus, nous observons une anaphore de « comme si » (l.28 et 29). Puis, nous trouvons une personnification de la nature qui prend d'emblée un aspect monstrueux « les arbres respirent" » (l.1-2) et « les fleurs transpirent » (l.2). De plus, on observe qu'il a une métaphore de la tombée du masque cela montre l'échec des nazis « c'est au moment où le masque a emprunté la figure la plus hideuse, au moment où il va devenir notre figure, qu'il tombe » (l.34-35) ,Antelme nous dit que c'est au moment où il est sur le point de ne plus être un homme dans le camp, tant la douleur est forte, qu'il accède à toute son humanité. Ensuite, dans le texte d'Hannah Arendt, nous observons que des verbes sont à imparfait « supposait » (l.2), « avait » (l.3), « était » (l.4) car l'imparfait est le temps de la description d'une scène et d'autres sont au plus-que-parfait « avaient été » (l.3) ,« n'aurait eu » (l.6) puisque le plus-que-parfait est le temps qui indique une action passé à un moment indéterminé . De plus nous trouvons du discours indirect grâce au verbe de parole « s'exclama » (l.9). Puis dans la phrase « pour admettre qu'une personne […] de distinguer le bien du mal « (l.15-16) cela nous montre que Eichmann ne faisait qu'obéir aux ordres qu'on lui donnait puisqu'il n'avait aucunes raisons de haïr les juifs. Ensuite, le document est une photographie prise par Steve McCurry en 1984, représentant une jeune fille afghane. C’est un portrait devenu célèbre . De plus on observe qu'elle a des yeux d’une couleur claire. Elle est vêtue des vêtements de son pays, mais ils sont déchirés et abîmes . Le fond vert de la photo et les déchirures de ses habits s’accorde avec la couleur de ses yeux. Ensuite le visage de la jeune fille est mis en valeur par la luminosité et la clarté. La jeune fille paraît profondément attristée et désespérée, mais nous observe quand même avec un regarde intense, cela nous montre la cruauté des camps de concentration.
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