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Corpus L’extraordinaire dans les médias

Dissertation : Corpus L’extraordinaire dans les médias. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Janvier 2022  •  Dissertation  •  1 093 Mots (5 Pages)  •  405 Vues

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De nos jours, les journalistes sont devenues des entreprises commerciales dont le but premier est de faire du chiffre grâce aux différents faits divers qu’ils réalisent comme la mise en scène des actes non réels. La concurrence entre les chaines pour la plus grande audience a pour résultat de se jeter a corps perdu dans la quête de l’extraordinaire avec une dramatisation volontaire de tous les contenus. 

L’extraordinaire, au sens étymologique, c’est ce qui sort de l’ordre, de toute façon possible : aventure, catastrophe ? Mais aussi exception, anormalité ! Merveilleux, fantastique, miraculeux ? Mais encore bravoure, coup de théâtre… Selon les auteurs, les époques, les contextes, le terme peut encore signifier « inhabituel, particulier, imprévu, étrange, monstrueux, délirant, incroyable, invraisemblable, sublime, effrayant, surnaturel, phénoménal… » Le mot a aussi tendance, dans les milieux de la publicité, à s’affadir et à devenir un simple synonyme de « super », comme « géant », ou encore « extra ».

Le dossier proposé comporte trois textes écrits (ici par ordre de parution) par George Perrec (1989)L’infraordinaire, seuil dans lequel il montre que l’extraordinaire est imposé, que nous n’avons pas le choix, et propose de faire le choix de l’intérêt que l’on pose sur les évènements, Pierre Bourdieu (1996) Sur la télévision, dans lequel l’auteur souligne que les journalistes ne s’intéressent à l’ordinaire pas par choix, mais par incapacité de pouvoir l’aborder et d’en trouver le réel intérêt, Roger-Pol Droit (10 avril 2015) L'accoutumance à l’horreur,  et qui nous propose au vu de ce qui nous ai imposé de choisir une position qui relativiserai notre regard. 

Il s’agira donc de montrer si les médias sont toujours sincères.

Pour répondre à cette problématique, nous montrerons dans une première partie que l’extraordinaire est présent sous forme de faits divers dans les médias et dans un second temps que les médias exagèrent sur des faits pour créer de l’audience.

Commençons tout d’abord par quelques définitions, les médias sont un moyen impersonnel qui permettent la diffusion large et collective d’une info ou d’une opinion. Les médias sont présentés par la télé, la radio, la presse, internet et la pub. L’extraordinaire est présent sous forme de faits divers dans les médias, beaucoup d’événements se produisent tous les jours, du simple accident routiers jusqu’a la grande catastrophe naturelle, notre vie quotidienne est rempli de ces événements que l'on appelle fait divers. Les médias en racontent tous les jours à travers des articles. Pour avoir un fait divers il faut un événement extraordinaire tiré du monde réel et exploité par les médias.

Prenons comme exemple de Nice en 2014, les images qui passaient a la télé démontre les 3 critères du faits divers, il y a les médias qui sont présents sur les lieux et les faits qui sont bien réels puisque des gens en témoignent a la télé. Tout cela est extraordinaire au vu des circonstances de l’événement qui s’est produit ce soir-là. Nous pouvons aussi constatés qu’a la suite des événements du 11 septembre, quelques jours plus tard, le journal Le Parisien décident de faire paraitre a la une de son journal une image choquante des faits réels de ce jour-là : la formule s’applique une nouvelle fois. 

Cependant, les médias peuvent exagérer sur des faits, c’est ce qu’on appelle le sensationnalisme. Le sensationnalisme désigne l’exploitation

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