Corpus: Le temps qui passe à travers la femme , poésie
Commentaire d'oeuvre : Corpus: Le temps qui passe à travers la femme , poésie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jikolo • 6 Décembre 2015 • Commentaire d'oeuvre • 539 Mots (3 Pages) • 2 503 Vues
Le temps qui passe est le sujet principal des poèmes suivant : « Une charogne » de Baudelaire, le sonnet LIII de Théophile de Viau, le sonnet pour Hélène et l'Ode à Cassandre de Ronsard. On constate que les auteurs ont cherché à démontrer à travers la femme, que le temps atteint leur beauté et ainsi qu'il faut en profiter. Ils ont tous les quatre une manière différente d'aborder le sujet. Comment évoque-t-ils le passage du temps ? Quels est leur but ? Nous allons donc nous intéresser, dans un premier temps, à la façon dont les auteurs parlent de la femme et du temps qui passe et dans un second temps nous verrons quels est leur but commun.
Les deux poèmes de Ronsard sont similaires. L'auteur veut inciter les jeunes femmes à profiter de la vie :
« Cueillez, cueillez votre jeunesse
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté. ».
Ronsard ne cherche absolument pas à dénigrer la femme. Et au contraire dans le sonnet pour Hélène, il l'a complimente : « Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle », il dit la que celle ci, aujourd'hui est de toute beauté. Il les prévient simplement que lorsqu'elles vieilliront leur beauté disparaîtra.On constate que ces deux poèmes sont simple, doux et plus ou moins affectueux.
Tandis que les poèmes de Baudelaire et Théohpile de Viau dénigrent les femmes dans tous ces aspects. Tout d'abord le titre « Une charogne » de baudelaire est déjà révélateur de ce que l'auteur veut démontrer, « charogne » qui signifie cadavre , et Baudelaire et bel et bien en train d'affirmé que la femme en vieillissant deviendra une charogne :
«Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons».
Ce poème n'est pas plus agressif que le sonnet LIII de Théophile de Viau, celui ci est abject, il y dit : « Tu deviendras l'objet des médisants » ; « Tu seras le refus de tous les courtisans » ; « Tu chercheras à qui te donner pour maîtresse ». On ressent une haine de l'auteur pour la femme qu'il décrit.
En effet Théohile de viau ressent de la haine car celle ci ne veut pas de lui, c'est ce qu'on comprend en lisant la dèrnière strophe du poème :
« Tu reviendras à moi, je n'en ferai nul compte,
Tu pleureras d'amour, je rirai de ta honte:
Lors tu sera punie, et je serai vengé ».
Et on constate que dans deux autres des poèmes il y a aussi une part de haine ou de regret envers la femme, dans le sonnet de Ronsard, son but est de faire regretter la femme de ne pas vouloir de lui : « Regretter mon amour et votre fier dédain » et dans le poème de Baudelaire son but est aussi de faire regretter la femme en lui disant que celle-ci deviendra tellement horrible qu'elle ressemblera a une charogne. Ces poèmes on donc pour but de reconquérir
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