Compte rendu sur Blaise Cendars
Dissertation : Compte rendu sur Blaise Cendars. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alexia.larose • 23 Mai 2019 • Dissertation • 762 Mots (4 Pages) • 567 Vues
Blaise Cendrars est un écrivain et poète exceptionnel. On le reconnait tout d’abord pour son talent dans les dizaines de poèmes qu’il a composés. Puis, en 1925, il publie son premier roman intitulé L’or à la suite d’un de ses voyages et celui-ci fera fureur. Après un court résumé de cette œuvre suivra une étude d’un des thèmes les plus importants du récit. Pour terminer, afin de comprendre davantage le personnage principal de l’histoire, les traits de caractères de celui-ci seront abordés. (82)
L’histoire débute lorsque Johan August Suter laisse tout derrière lui et part vers la Californie dans le but de créer son domaine et de s’enrichir. Il surmonte avec succès les différents obstacles mis sur son chemin et il allait être l’homme le plus riche du monde. Puis, ce fut la découverte de l’or. Cette nouvelle l’a complètement ruiné. Les chercheurs d’or se sont rapidement installés sur ses terres et ses travailleurs ont abandonné leur devoir. Suter s’engage donc dans un procès qui n’aura aucune fin dans le but d’obtenir justice pour la perte de tout ce qui lui appartenait. (99)
Dans ce roman, la justice est un des thèmes les plus présents. En effet, c’est ce que Suter tente d’obtenir tout au long du récit. Pourtant, malgré que celui-ci le mérite grandement, il ne l’obtiendra jamais. Cet homme a pourtant bien défendu sa cause et c’est même le plus haut magistrat de Californie qui lui a accordé : « Il reconnaît le bien-fondé de la demande de Suter, reconnaît comme légales et inviolables les donations faites par les gouverneurs mexicains et déclare que tous ces immenses territoires sur lesquels se sont édifiés tant de villes et de si nombreux villages sont la propriété indiscutable et personnelle de Johan August Suter. [1]». Même sans cette preuve irréfutable, il est logique que quelque chose qui lui appartient soit sa propriété, la justice n’est pas nécessaire pour cela, mais le verdict donné par Thompson a confirmé son droit, créant ainsi une immense fureur chez les chercheurs d’or. D’ailleurs, ce sont ces mêmes personnes qui ont ravagé tous ses efforts et ses accomplissements en peu de temps. Il meurt très vieux et justice ne lui est jamais servie : « Johan August Suter est mort à soixante-treize ans. Le Congrès ne s’est jamais prononcé. Ses descendants ne sont jamais intervenus, ont abandonné l’affaire. » D’autre part, dans cet ouvrage, de graves crimes demeurent impunis. Quelqu’un qui méritait d’être châtier ne sera jamais puni : « A la maîtresse branche d’un figuier sauvage se balance la carcasse de Jean Marchais. » De nombreuses personnes sont tués et les coupables n’ont jamais reçu la lourde sentence qu’ils méritaient. On pourrait même dire que c’est Suter qui est puni dans le sens où il ne pourra jamais profiter pleinement de ses propres accomplissements. On peut donc conclure que la justice dans ce récit est complètement inefficace : un acte indigne ne sera jamais puni, tandis que le travail de Suter, lui, méritait d’être reconnu et ne le sera malheureusement jamais. (324)
Par la suite, Johan August Suter est un homme très ambitieux. En d’autres termes, il possède un désir ardent d’atteindre ses objectifs, soit de créer son domaine et de devenir un homme riche. Suter était donc prêt à tout pour réussir, il a même abandonné sa famille et enfreint plusieurs lois pour y arriver : « Arrivé à Paris, il est de nouveau sans le sou. Il n’hésite pas. Il se rend directement chez un marchand de papier en gros du Marais, un des meilleurs clients de son père, et lui présente une fausse carte de crédit. ». De plus, Suter est un personnage extrêmement courageux. Il ne recule devant rien et n’abandonne jamais. C’est le cas lorsqu’il se fait attaquer durant plusieurs années par les Indiens : « Malgré les luttes, les batailles, les complications politiques, l’état de révolution latente, les assassinats, les incendies, Johan August Suter réalisait son plan méthodiquement. ». En somme, si ce personnage n’avait pas été obsédé par ces buts et qu’il n’avait jamais fait preuve d’un immense courage, il ne se serait jamais rendu en Californie et la Nouvelle-Helvétie n’aurait jamais existé. (188)
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