Commentaire sur un passage de Rouge Brésil

Commentaire Rouge Brésil

Le 7 mars 1557, Jean de Léry est naufragé sur le territoire nommé temporairement

France antarctique. Il est abandonné sur l’île à cause de sa foi religieuse par l'expédition de

Villegagnon. Jean de Léry après 1 an de vie en compagnie des indiens, il retourne en

Europe où il écrira le récit de son aventure. Jean-Christophe Rufin va s'inspirer du livre de

Jean de Léry, “Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil” pour écrire le livre qui va nous

intéresser “Rouge Brésil”. Ce livre paru en 2001 nous raconte l’histoire de deux adolescents

Just et Colombe découvrant le monde indien mais nous analyserons seulement un court

passage. Le jour où Colombe découvre avec horreur l’anthropophagie par l’intermédiaire de

Pay-Lo, un vieillard français vivant avec les indiens. Ce passage sous forme de dialogue est

une description critique de la civilisation indienne. Dès lors nous verrons comment ce

passage nous offre deux philosophie de vie diamétralement opposées.

Pour comprendre le

texte nous commencerons par regarder la place de l’anthropophagie dans la société

indienne puis nous comparerons les sociétés indiennes et européennes afin de définir qui

peuvent être les plus cruels et nous finirons en essayant de voir si leurs modes de vie sont

compatibles.

L’anthropophagie est la pierre angulaire de notre texte. Ainsi notre passage nous

montre une Colombe horrifié par cette pratique

“expression douloureuse de Colombe” (L5)

mais aussi une Colombe curieuse à partir du moment ou elle aura surmonté sa peur.

“Colombe avait dépassé le dégoût. Elle entrait dans une fascination…” (L24).

Au début du

texte, Colombe découvre le cannibalisme humain et ne comprend l’essence de cette

pratique qui est étrangère aux Européens de la Renaissance et punis par la loi (En France)

depuis Charlemagne. Au fil du texte grâce à la version positive de l’anthropophagie donné

par Pay-Lo, elle commence à s’intéresser activement aux festins humains. On le voit avec

les questions qu’elle pose où toute trace d’horreur ont disparu

(L12,L15) . Dans la dernière

partie du texte. Colombe développe un désir de connaissances

“avidement désirer de tout

savoir” (L25) . qui la pousse à poser des questions toujours plus précise

“Et comment sont-ils

mis à mort? (L26)”

et

“Et ils mangent … tout?” (L30)

et plus centrée sur les rites et rituels

indiens.

La culture indienne est sans aucun doute opposés à la culture occidentale. Les indiens ont

de nombreuses traditions et rites. Ils ont des croyances et comportement qui sont

surprenants pour les européens. Ils vivent dans un monde cyclique. Les saisons se

succèdent, les gens meurent et d’autres naissent

“vivent dans la forêt où tout meurt et

renaît, où les forces s’échangent en permanence” (L7-8) . Leurs cultures est centré sur la

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