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Commentaire sur les scènes 3 et 4 de l’Acte III d’Ubu Roi d’Alfred Jarry parut en 1888

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Par   •  22 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  1 174 Mots (5 Pages)  •  4 935 Vues

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Commentaire sur les scènes 3 et 4 de l’Acte III d’Ubu Roi d’Alfred Jarry parut en 1888

Dans ces scènes absurdes d’Alfred Jarry tiré de son livre à succès Ubu Roi parut en 1888, nous allons essayer de comprendre comment ces deux scènes soulignent l’absurdité et la violence de la tyrannie. Nous allons commencer par analyser les cotés farcesque du roi vue par les différentes personnes présente dans la scène, le roi, les paysans et nous les spectateurs. Ensuite nous explorerons comment Jarry dénonce la politique de son époque nous rappelerons la situation politique et ensuite verrons comment Ubu représente la tyranie. Et pour finir nous verrons comment il a réussi a opposé misère et violence contre une partie comique, nous analyserons la violence et ensuite le comique.

I- Un roi farcesque

1. Vu par les paysans :

Les paysans pense qu’Ubu n’est pas un roi légitime, il s’est « emparé du trône » il n’est donc pas monarque de droit divin. Ils ne le considèrent donc pas comme un vrai roi ils pensent qu’il n’a aucune humanité aucune qualité personnelle qui puissent justifier qu’il est au pouvoir de cette Pologne imaginaire ils le qualifient d’« affreux saguoin » et disent que sa famille « est abominable ». Les paysans ne sont donc pas réjouit de la venu au pouvoir par la force de cette affreux Ubu. Surtout depuis qu’ils savent qu’il a doublé les impôts et vient les ramasser lui-même chez les imposés, ils en remarquent les conséquences néfaste : l’appétit de Ubu est encore pire que celui des rois et nobles traditionnels.

2. Ubu vu par lui-même :

Ubu affirme cyniquement son but premier dans le faite d’avoir tue le roi et pris son trône,le désire de richesse , il affirme aux paysans « je suis le roi. Payez. Et quand j’aurai fait fortune, je m’en irai ». Or la monarchie repose sur le conservatisme des valeurs, des traditions, de l’ordre établi. S’en aller représente un déni total de ces valeurs. Le pouvoir est devenu un simple instrument pour s’enrichir aux yeux d’Ubu.

3. Vu par le spectateur

La première image que le spectateur a du roi est son obsession pour l’argent. Il utilise un large champ lexical de la richesse et de l’argent: « payez », « fortune », « finances », ou encore « impôts ». On peut aussi se rendre compte de son autoritarisme brutal, il entre en détruisant la porte accompagné de son armée. Il est aussi ridiculise aux yeux des spectateurs il est oblige de répéter plusieurs fois les ordres pour être écouté, il doit rappeler que c’est le roi « je suis le roi peut être ! », il n’est pas respecté en temps que roi « Mais, vas-tu m’écouter enfin ? ». Il est aussi ridiculisé par sa grossièreté et sa vulgarité accentué par les jurons qu’il prononce durant toutes les scènes. Il est donc perçu comme un personnage scandaleux et blasphématoire incapable de maîtriser le langage. On apprend aussi grâce au chapeau qu’il a fomenté ce coup d’état « poussé par l’ambition de sa femme », il ne prends donc pas ces décisions par lui même et est encore un peu plus ridiculisé aux yeux des spectateurs.

II- la violence de la tyrannie

1. Dénonciation de la tyrannie moderne

Ubu n’est pas un roi de l’histoire puisqu’il est tiré d’un Pologne imaginaire. En 1888,année de parution de cette pièce, la République est définitivement instaurée depuis 18 ans, et c’est la veille du

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