Commentaire sur Fontennelle
Commentaire d'oeuvre : Commentaire sur Fontennelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar imiban • 17 Mars 2021 • Commentaire d'oeuvre • 1 541 Mots (7 Pages) • 404 Vues
Commentaire " La dent en Or": Fontennelle
Fontenelle (1657 - 1757) est un philosophe du siècle des lumières et un poète français. C' est un précurseur de Voltaire, et de la lutte des philosophes contre les préjugés religieux. Il a fait parti du mouvement du siècles des Lumières tout comme Montesquieu, Voltaire ... Fontenelle s’affirme comme un ardent partisan de Descartes. Dans le texte La dent en Or, Fontenelle utilise un apologue pour dresser la satire de l'université de son temps et pour faire la promotion du rationalisme et de la méthode scientifique. Dans l'Histoire , Fontenelle fait semblant de critiquer les croyances païennes (oracles, démons) pour en réalité critiquer la religion chrétienne et en particulier les prêtres qui entretiennent la crédulité des gens. A partir du récit d’une anecdote, qui devient un apologue, il met en avant le poids de l’imagination sur la raison. Comment Fontenelle veut modifier les universités de son temps dans cette apologue? Pour répondre à cette problématique, nous allons étudier trois grand thèmes; "La dent et l'Or: un apologue", "Une satire de l'université du 17ième siècle", et "Une promotion de la raison".
Le texte de La dent en Or est un véritable apologue; un apologue est un court récit qui vise à illustrer une morale. Le texte La dent en Or s'ouvre par un question« mais aussi cela est-il bien vrai?» qui est suivie d'une thèse « assurons-nous du bien fait avant de nous inquiéter de la cause». L'impératif et l'utilisation de la première personne du pluriel "nous" montre que Fontenelle utilise l'autaurité du moralisme qui s'adresse au nom de l'ensemble des hommes. Puis Fontenelle introduit un récit rigoureseument composé. En-efeet la chronologie est parfaitement indiqué est l'on peut suivre l'anecdote à l'année près. Après ce récis, Fontennelle, comme dans tout apologue, finit par dégager un enseignements.Le champ lexical de la philosophie" chose, sont, raison, principes, vrai, faux" montre que Fontennelle revient a un propos abstrait destiné à prendre de la hauteur et à dégager la vériter de l'apologue. L'utilisation du présent de vérité générale " nous trouvons" ainsi que le polyptote du verbe être "n'est", "suis","sont","est", "ne sont point" soulignent que Fontennelle s'intéressent désormais à l'essence des choses comme le fait un philosophe ou un moraliste. Strucuré comme un apologue le texte n'est pas moins destiné de plaire au lecteur.
Dans ce texte de La dent en OR, Fontennelle joue sur le merveilleux et l'enigmatique pour maintenir l'attention du lecteur. Le textte commence par en-effet par une question qui place lecteur dans une énigme " mais tout cela est-il bien vrai" puis le lecteur est entraîner dans l'univers du merveilleux avec un champ lexical du surnaturel très présent au début du texte "oracles", "démons", "miraculeuse", "envoyé des dieux". Fontennelle place le lecteur dans le surnaturel qu'ilva interroger et démystifier. L'art du récit transparaît dans l'antithèse " ce malaise arrivera si paisiblement" qui surprend et intrigue. Généralement dans un apologue, le récit n'est ni encré dans le temps ni dans l'espace. Or Fontennelle fait exactement le contraire: les dates sont précises et les circonstances sont mentionées à travers les compléments circonstentiels de temps, de lieu, et de manière " en 1953";"les dents étant tombé à un enfant de Silésie, agé de septs ans";" à la place de ses grosses dents". Le fort ancrage spatio-temporel de cet épisode est très différents de l'univers a-temporel des apologues traditionnels. Fontennelle s'amuse à pervertir les conventions de l'apologue pour bousculer le lecteurs dans ses habitudes. Car tels est l'objectifs de Fontennelle. Bousculer ses contemporains dans leur certitudes intellectuels ou philosophiques. Ce texte est en effet, l'occasion de dresser un portrait satirique de l'université européene.
Fontennelle utilise le registre satirique pour dénoncer l'archaïsme des universités de son temps. Tout d'abord il se moque des savants :"Horatius", "Ingolsteterus","Rullandus". Fontennelle les mentionne par leur nom latinisés sortit tout droit de l'époque romaine ( Horsitius) ou du 16ième siècle(Ingolsteterus) ou les univeristaires aimaient latiniser leur nom. Horstius et Libavius était des chimistes et médecins allemands qui ont réellement existé mais Libavius est déréalisé ironiquement par le terme "nommé Libavius". Le registre satirique passe aussi par la manière dont ces savants pratiquent les sciences: "Horstius [...] écrrivit en 1595 l'histoire [...] Rullandus en écrit encore l'histoire[...)." Le parallélisme de construction montre une science répétitive , qui ressasse des contrevérités. Rullandus répond à la réponse d'Ingosteterus comme si le discours de l'université se refermait sur lui-même sans prise sur le monde qui l'entoure. Mais l'ironie de Fontennelle va plus loin. Ingolsteterus est mentioné comme un " autre savant", Libavius "un aute grand homme". Ces expressions donnent l'impression que les savants défilent mécaniquement pour apporter leur interprétation sur cette dent d'or. Ils s'interprètent les uns les autres sans jamais se référer au réel. Le terme "réplique" dans "la belle et docte réplique", appartient au théâtre. Fontennelle rélève ainsi que l'université n'est qu'une scène théâtrale dans lequel les professeurs défilent et interprètnent un rôle comique. Le déterminant indéfini "quelques savants" traduit le mépris de Fontennelle pour ces faux savants. Il tourne également en dérision le travail d'investigation du professeur avec le verbe péjoratif et satirique "ramassa" qui dénonce la gradation du travaill universitaire en cette fin de 17 ième siècle. Fontennelle utilise l'antiphrase" la belle et docte réplique", "grand homme", "beaux ouvrages". Toutes les mots soulignés sont irroniques car il faut les comprendre dans un sens contraire à leur signification. Ces antiphrases miment le discours des savants qui aiment s'entendre parler.
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