Commentaire littéraire sur Claude Gueux

Commentaire littéraire sur Claude Gueux

Page 41-42 (voir trait vert)

Structure du texte :

Nous avons deux étapes chronologiques dans le texte, nous avons d’abord l’arrivée de Claude Gueux en prison (jusqu’à « on ne savait ») puis nous avons une deuxième étape avec sa vie en prison (« au bout de quelques mois »).

L’intérêt de ce texte est de monter l’opposition entre Claude Gueux et le directeur. Ce qu’il veut nous montrer à travers cette inversion des rôles est de montrer que la justice est mal faite (Claude est le prisonnier mais il est aimant, gentil alors que le directeur n’est pas aimé et est méchant).

Etude linéaire du texte :

Ligne 1 à 5 : Nous avons une anaphore avec la répétition de « voilà », « voilà ce que c’était » la formulation insinue que ce n’est pas un humain, nous voyons alors que nous avons un personnage sans pitié, inhumains.

Nous avons une métaphore filée (comparaison sans outil de comparaison), le directeur est comparé à un briquet puis à des étincelles.

Nous avons une allégorie « la société frappait chaque jour sur les prisonniers » car nous donnons des caractéristiques humaines à une idée.

La deuxième phrase généralise la première et on voit que c’est l’intention de Victor Hugo dans tous son ouvrage car il nous parle du cas de Claude Gueux pour ensuite généraliser. Nous avons un apologue (petite histoire racontée pour en tier une morale). Si les gens sont en prison c’est la faute de la société qui est provocatrice.

Ligne 6-7 : Nous avons une métaphore filée qui reprend la phrase du dessus, elle est intéressante car elle annonce la suite du roman (le briquet qui allume les étincelles comparées à la société avec les prisonniers)

Ligne 8 à 10 : Nous avons un point de vue omniscient (l’auteur ne participe pas, mais qui connait tous des personnages), un narrateur qui veut nous faire une leçon et guidé notre réflexion donc l’idée de l’apologue. Le personnage est attaché à son travail, les prisonniers ne sont pas très bien considérés. Claude Gueux est en prison car il n’avait pas de travail or arrivé en prison on lui a directement donner un travail, on voit l’absurdité de la situation.

Ligne 10 à 11 : Si Claude n’avait pas de travail ce n’était pas sa faute car c’est un bon ouvrier, cela est vraiment la faute de la société. La justice est encore mal faite car ce prisonnier a toutes les qualités mais est en prison.

Ligne 11 à 17 : Nous avons un point de vue omniscient, Victor Hugo connait les pensées de son personnage, il sait pourquoi il est triste. Le directeur est en faite parfaitement détestable, il se moque des prisonniers et en lui racontant que sa femme est devenue une prostituée il essaye de le séparer de sa compagne comme il le sépare d’Albin plus tard dans le roman.

Ligne 17 à 18 : C’est une façon d’ôter à Claude toute espoir. On voit la dignité du personnage de Claude, qui a des qualités professionnelles et morales. 

Ligne 19 à 20 : Claude va s’habituer à la prison, il ne montre plus ses sentiments car il a compris ce que voulait le directeur de la prison. Il n’a pas oublié.

Ligne 20 à 21 : Claude est mise en évidence, il a des qualités et nous ne savons pas ce qu’il fait en prison (calme, rigoureux…)

Ligne 22 à 24 : Claude a en lui une autorité naturelle, un charisme, c’est encore une qualité. 

Ligne 24 à 28 : Claude a des qualités et devient un modèle pour tous, on voit ici une gradation dans l’influence qui l’a devant ses compagnons. Ces prisonniers qu’on veut transformer en objet, Victor Hugo nous dit que ce sont des hommes.

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