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Commentaire littéraire, incipit de Candide, Voltaire, 1759.

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Par   •  1 Novembre 2016  •  Commentaire de texte  •  858 Mots (4 Pages)  •  3 525 Vues

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Le texte étudié dans ce commentaire est le premier chapitre du conte philosophique Candide écrit par Voltaire en 1759. Ce conte appartient au mouvement littéraire du XVIII connu sous le nom du siècle des lumières. L'extrait proposé met en scène l'incipit du conte où l'on nous narre la présentation des personnages et d'un lieu qui semblent a priori idéal. On peut donc établir la problématique suivante: un monde idéal mais qui réserve quelques surprises désagréables ? Dans un premier temps nous étudierons les emprunts de Voltaire au contre traditionnel et dans une deuxième partie le registre ironique que sous entend cet extrait.

Cette œuvre est un conte philosophique qui reprend les caractéristiques du conte traditionnel. Habituellement le conte comporte une trame de fond qui est appelé le schéma narratif. En effet le schéma narratif se déroule en 5 étapes. Dans l'extrait étudier nous ne verrons que la première étape qui est la situation initiale. Ce conte philosophique commence par la phrase d'accroche qui introduit ordinairement le conte traditionnelle « Il y avait » (l1). Tout de suite après on nous indique le lieu la Vestphalie qui est légèrement modifiée puisque le nom originale est la Westphalie une province situé en Allemagne, on nous précise aussi que le début de l'histoire se passe dans le château du baron ''Thunder-tentronckh'' qui est un nom inventé au consonance germanique. Ce texte a pour particularité que à chaque paragraphe écrit on y trouve le nom d'un ou plusieurs des personnages. Ils sont classés selon leur importance et leur puissance dans l'histoire : en premier il y a Candide qui est le personnage éponyme, le baron, la baronne sa fille et son fils, et le précepteur Pangloss. Le conte traditionnelle a pour habitude de donner des caractéristiques bien précise sur les personnages qui leur vaut la plupart du temps un surnom utilisée comme nom et prénom tout au long de l'histoire comme par exemple pour le Petit Chaperon Rouge. Le prénom de Candide vient du latin ''candidus'' qui veut dire ''blanc'', son caractère simplet et à l'origine de son prénom « le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple ; c'est je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide » (l. 3-4). On dit aussi de Monsieur le baron « était un des plus puissants seigneurs de la Vestphalie » (l. 9). Pour Madame la baronne le trait physique qui la qualifie est qu'il s'agit d'une femme forte « qui pesait environ trois cent cinquante livres » (l.14). Sa fille est « âgée de dix-sept ans, était haute en couleur, fraîche, grasse, appétissante » (l.16-17) ; son fils « paraissait en tout digne de son père » (l. 17). Et Pangloss qui est le précepteur porte un nom qui signifie en grec ''tout en parole'', ''pan'' signifie tout et ''gloss'' parole il est très important dans la vie du château « Pangloss était l'oncle de la maison » (l.18). Beaucoup d'expressions sont utilisée pour ressembler au conte traditionnelle, jusqu'à en devenir satirique.

Les philosophe des lumières ont pour habitude de faire passer des messages dans leur œuvres littéraire tel que le conte philosophique qui a pour but de faire rire et réfléchir. Ici, Voltaire utilise le registre ironique voire satirique pour exprimer les défauts d'un monde qui semble idéal. La description qui est faite est très laconique. Une description banal des personnages devient de l'ironie. Le personnage de Pangloss et une satire du philosophe optimiste «  dans ce meilleur des mondes » (l.21), « tout est fait pour une fin » (l.24-25). Voltaire ne fait aucune description du fils du baron « paraissait en tout digne de son père » (l. 17). Cunégonde elle est comparable à de la nourriture « fraîche, grasse, appétissante » (l.17). La baronne ne doit sa considération qu'a son poids « qui pesait […] s'attirait par là une très grande considération » (l.14-15). Voltaire se moque ouvertement des matières enseigné par le précepteur puisque la « métaphysico-théologo-cosmolo » est un regroupement de 3 matières bien différentes, l'auteur vient y rajouter nigologie, qui fait référence au nom nigaud qui veut tout simplement dire sot.  La description du baron commence positivement « était un des plus puissants seigneurs » (l.9)  mais on s’aperçoit que la cause de sa puissance est tout à fait banal « car son château avait une porte et des fenêtres » (l.9-10). On à l'impression qu'il possède beaucoup de personnelle alors que non « ses palefreniers étaient ses piqueurs »(l.11-12), en effet ce sont deux métiers bien distinct. Et pour finir la phrase « et ils riaient quand il faisait des contes » (l.13) semble sous entendre qu'ils se moquent de lui. Ce sont les principales ironiew que comporte cette extrait.

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