Commentaire le rouge et le noir Stendhal, chapitre10

I. Un personnage exalté

a) L’impulsivité de Julien

Julien Sorel arrive « bouillant de colère », cette hyperbole appuie une sorte de vengeance qui développe l'idée romantique du personnage. Les mots « médiation » et « tranquillité » reflète son âme et la dimension profonde du personnage. Les points d'exclamation répétés à plusieurs reprises dans cet extrait, exprime « la chaîne », la « violence », la « force » et le « sacrifice ». C'est mot révèlent aussi de la fureur et de l'esprit de revanche du personnage.

b) L'expression des sentiments

Tout d'abord, il s'agit d'un point de vue interne où nous pouvons relever des discours directs. Julien témoigne de la pitié pour son adversaire qui est montré comme quelqu'un « d'heureux » et « puissant ». À la ligne 23 le personnage commence directement par le « je », ce qui aide au lecteur de comprendre qu’il s'agit de sa pensée. Il s'agit liberté d'écriture que s’est permis Stendhal.

II. Une ascension symbolique

a) Une ascension décroissante en sentiments.

L’ascension de Julien Sorel dans ce passage est une ascension physique, mais aussi spirituelle, elle nous permet de le voir dans l'extrait et l'évolution contrastée de ces sentiments. Ici, plus il est haut dans la montagne, il gagne en confiance en lui et en ambition ; en effet virgule au début de l'extrait, avec l'allégorie « foule de sentiments » je veux l'auteur nous permet de nous rendre compte de la colère et de l'excitation qui assaillent Julien au début de ce passage. Ensuite il passe à un état plus calme lorsqu'il arrive au cœur des bois, il s'ouvre peu à peu à la nature qui l'entoure, comme le montre la description du visage environnant. Enfin, lorsque Julien finit par arriver sur un roc au sommet de la montagne, il ne se soucie plus de ses problèmes passés. Il se projette dans le futur en se demandant quelle sera sa destinée grâce à l'emploi de phrases interrogative : « C’était la destinée de Napoléon, serait-ce un jour la mienne »

b)

Le personnage de Julien est guidé par des motivations, comme sa volonté de ressembler à son idole, Napoléon Bonaparte, et ça haine envers la riche de la société. Julien cherche à ressembler et à imiter le personnage de Napoléon qui l'admire, cela se ressemble dans sa façon de s'exprimer. En effet, il emploie le champ lexical de la guerre, « bataille », « danger », « victoire », Cherche s’identifier à son modèle en s'imaginant avoir remporté des batailles dignes de Napoléon, alors qu'en réalité il n'a juste remporté une augmentation de salaire. Julien et également décrit contemplant un épervier. Cet épervier est une métaphore de Napoléon, qui a pour emblème l'aigle. Il est également les riches, et en particulier, M. de Rênal, comme le montre l'emploi d'une hyperbole : » le représentant de tous les riches et de tous les insolents de la terre », qui nous montrent toute la colère que ressent Julien à ce moment,

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