Commentaire goarant
Commentaire de texte : Commentaire goarant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Amandine Fresneda • 21 Avril 2019 • Commentaire de texte • 2 531 Mots (11 Pages) • 789 Vues
FRESNEDA
AMANDINE
1ere ES3
COMMENTAIRE LE CANCRE CHRISTOPHE GOARANT
Le corpus que nous allons présenter se base sur trois textes ainsi qu'une photo : la poésie « Ma Bohème » d'Arthur Rimbaud datant de 1870, la poésie de Jacques Prevert dénommé « Le Cancre » de 1945, la poèsie « Le Cancre... » de Christophe Goarant datant de 2000 et enfin la photographie de Robert Doisneau, « Les doigts pleins d'encres» de 1989. La période s'étant donc de la fin du XIXème siècle au tout début du XXIème siècle. Les trois poésies ainsi que la photographie mettent toutes en scène un jeune homme éperdumement perdu dans ses pensées, que celle ci soit représenté sous forme de cancre, comme sur la photographie ou dans les poèmes de Goarant et de Prévert, ou sous forme de fugueur comme dans « Ma Bohème ».
Malgré les différences apparentes de ces documents, nous pouvons nous demander quels sont les points communs entre tous ces documents ?
Tout d'abord, chacun d'entre nous, à un moment de sa vie, peut se reconnaître à travers le personnage présenté, que ce soit dans « Ma bohème » avec l'image du jeune garçon perdu que décrit Arthur Rimbaud, ou avec le cancre sous toutes ses formes. Le but de tous ces documents étaient de pouvoir s'identifier au personnage et de ressentir les emotions de celui ci.
Dans les trois documents parlant de cancre, on nous décrit un personnage rejeté de la socièté et de l'éducation. Dans le poème de Goarant, on nous parle bien d'un personnage rejeté dès le premier vers « Parle le professeur qui berce au fond le cancre ». Dans celui de Jacques Prévert, on nous parle même de menaces à l'égard du cancre, qui confirme implicitement l'exclusion. Sur la photographie, on aperçoit distnictement l'élève « cancre » regardant l'heure qu'il est, certainement pour savoir à quelle heure ce cours horrible dans lequel il est se finit, c'est comme un supplice pour lui. Son camarade, lui, a les yeux écarquillés comme pour montrer une angoisse profonde. L'angoisse d'être enfermé dans une bulle qui n'est pas la sienne. Dans l'avant dernier poème, le cancre se sent même « comme une île perdue en cet océan blanc. » ce qui encore une fois un profond désarroi.
Enfin, dans le document A, Arthur Rimbaud parle de lui même comme quelqu'un de solitaire, « Ma bohème » désignant dans un premier temps, une vie de nomade de vagabond. Il ne parle également que à la première personne donc on peut en conclure que le personnage est seul. « Les ombres fantastisques » peuvent se comparer avec les humains entourant le personnage et démontrent aussi une exclusion puisqu'il ne s'inclue pas dans cette c atégorie.
Deuxièmement, dans ces documents, on retrouve communément une partie de folie et d'imaginaire dans tous les documents. L'exclusion forme une sorte de bulle dans lequel le personnage s'enferme pour qu'il puisse laisser place à ce qui l'interesse, en l'occurence ici les rêves et les voyages. Dans le document A, on évoque « j'ai rêvées » qui montrent clairement l'univers de l'imaginaire. Dans le document B, on parle de folie, de fous rires qui nous plongent totalement dans un univers propre au cancre. Dans le document C, l'imaginaire est vraiment mis en avant puisqu'il envahie une très grande partie du poème. Dans la photographie, on peut voir clairement aussi l'élève totalement ailleurs et l'on peut supposer l'imaginaire à travers ses yeux.
Les points communs flagrants de ces trois textes sont qu'ils ont tous un rapport avec la thématiue de l'enfance et dela révolte. En effet, dans les poèmes de Goarant et de Prevert ainsi que dans le document D, on nous parle et on nous montre une image du cancre, rapport direct avec la révolte de l'élève qui ne veut pas faire ce qu'on lui demande et qui agit differemment. Dans le poème « Ma Bohème », l'enfant s'en va, « les poings dans mes poches crevées » comme pour montrer sa révolte.
Pour finir, les documents présentent tous un denouement heureux puisque chaque individu trouve sa propre forme de bonheur à travers sa délinquance ce qui lui permet ainsi de pouvoir s'exprimer. Dans le poème de Jacques Prevert, on parle de « craies de couleurs » et de « visage du bonheur » malgré le « tableau noir du malheur ». Dans « Le Cancre... », on nous parle d'un « univers magique » et de rêves qui donne un aspect du cancre très imaginatif, signe de bonheur. Dans la photographie, on peut apercevoir une forme de bonheur dans les comportements des cancres qui ne semblent pas être dans la même dimension que nous, qui rêvent. Dans le dernier document on parle d'un univers très fantastique voire féerique qui emplit les lieux où il se trouve. Le vocabulaire employé suggère qu'il est heureux malgré tout.
Ces documents évoquent l'image d'un enfant exclu et isolé, dans chaque contexte, l'individu est complétement désorienté. Dans les trois derniers documents, on comprend l'exclusion du fait qu'il soit désigné comme cancre. L'image est celui d'un enfant complétement rejeté et délaissé au fond de la classe. Mais le poème de Rimbaud est bien plus profond car il ne parle pas d'élève mais d'une personnne à part entière. Les documents explicitent tous les sentiments que l'on peut ressentir. Les personnages se mettent en quelque sorte à notre place, que ce soit physiquement ou mentalement, chacun peut finir par se retrouver emprisonner dans le personnage. Mais au fond, la folie ou la rêverie d'un jeune adolescent peuvent tot simplement le rendre heureux à sa manière.
« Le cancre... » est une poésie de l'auteur Christophe GOARANT provenant du recueil de poèmes Fenêtre originaire publié en 2000. Ce même recueil a eu succés puisqu'il a, grâce à lui, été nommé pour le prix Rimbaud 2000 et primé la même année par la ville de Châteauneuf du Pape et la Société des Poètes Français. La poésie est un art du langage que va manier l'auteur afin d'imager éventuellement ce qu'il a vécu dans le passé ou ce que vivent certains éléves. Celle-ci parle donc d'un éléve désigné comme le cancre d'une classe, où l'auteur va se mettre dans la peau du personnage et va expliciter tous les sentiments de cet éléve jugé comme dissipé. Cette poésie est un alexandrin composé de 4 strophes de 4 vers. Les rimes sont croisées.
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