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Commentaire de texte: La condition humaine, Malraux.

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Par   •  31 Octobre 2016  •  Commentaire de texte  •  797 Mots (4 Pages)  •  4 499 Vues

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8Bevilacqua Cloé

1èreSTMG1

Commentaire littéraire : La condition humaine[pic 1]

 

             

             Cet extrait de texte est un incipit du roman La Condition humaine publié en 1933 et rédigé par l’écrivain et homme politique français André Malraux, né en 1901 à Paris. Il a écrit de nombreux essais et romans du XVIIIe siècle comme La Voie Royale en 1930. Nous allons démontrer comment l’auteur dramatise les actions du personnage et met en scène une mort anticipée de la future victime. Dans un premier temps nous montrerons que c’est une scène de meurtre dramatisée puis dans un second temps nous constaterons que c’est un personnage en proie au doute de l’action.

             Afin de démontrer, dans un premier temps, que cette scène est dramatique, nous allons analyser la description et les détails qui sont des éléments importants.

             Tout d’abord, l’auteur insiste sur la description de la scène, du corps, des sentiments pour accentuer les émotions et réactions qu’il veut nous faire susciter : « fasciné par ce tas de mousseline », « un corps moins visible qu’une ombre, et d’où sortait seulement ce pied à demi incliné par le sommeil, vivant quand même --- de la chair d’homme. », etc… En ajoutant à cela la conjugaison des verbes qui est à la voie passive, cela accentue le fait que ce soit lui qui fait l’action, le meurtre, le drame. Et ces verbes sont aussi conjugués au passé simple ce qui décrit une action brève tel que l’acte de tuer, un geste bref et vif, cela donne ainsi un côté dramatique au texte. Enfin les verbes sont, le plus souvent dans ce texte, conjugués à l’imparfait qui exprime la narration mais aussi qui augmente la durée, la tension, le stress, l’angoisse du personnage.

             Puis il nous donne beaucoup de détails, ce qui augmente le stress du tueur et qui nous montre l’angoisse de ce dernier : « La seule lumière venait du building voisin : un grand rectangle d’électricité pâle, coupé par les barreaux de la fenêtre dont l’un rayait le lit juste au-dessous du pied comme pour en accentuer le volume et la vie. », « La vague de vacarme retomba : quelque embarras de voitures (il y avait encore des embarras de voitures, là-bas, dans le monde des hommes…). », etc… c’est le champs lexical du bruits : « klaxons », « grincèrent », « vacarme », « embarras de voitures », « silence », …  et du crime ou de la violence : « mourir », « tuerait », « exécutait », « frapper », « combattant », « révolution » , « assassiner », « tuer », « poignard »…qui accentue ce sentiment d’angoisse.

              Tout cela rend le texte dramatique, nous laisse du suspense et nous donne envie de lire la suite. Enfin les verbes conjugués à l’imparfait nous montre aussi l’hésitation du personnage que nous allons voir dans un second temps.

               Dans un second temps nous pouvons voir que ce personnage est douteux, nous allons donc analyser les différentes citations qui peuvent le montrer.

               En effet ce personnage à des doutes sur l’action qu’il s’apprête à faire, ce doute est exprimé avec des questions : « Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire ? Frapperait-il au travers ? ». Les répétitions sont aussi un moyen d’accentuer les sentiments du personnage : « Combattre, combattre », « […] ennemis qui se défendent, des ennemis […] », « […] quelque embarras de voitures (il y avait encore des embarras de voitures, […] ». Le rythme lent du récit, les longues descriptions croît le suspense et nous montre l’hésitation du personnage. On peut voir aussi qu’il essaie de se convaincre de tuer sa victime et que ce qu’il fait bien : « Il se répétait que cet homme devait mourir. », … Le fait, aussi, que ce personnage exagère son action donne un côté absurde et incertain à l’action : « […], Tchen découvrait en lui, jusqu’à la nausée, non le combattant qu’il attendait, mais un sacrificateur. Et pas seulement aux dieux qu’il avait choisis : sous son sacrifice à la révolution grouillait un monde de profondeurs auprès de quoi cette nuit écrasée d’angoisse n’était que clarté. ».

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