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Commentaire, de l'amitié

Commentaire de texte : Commentaire, de l'amitié. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Novembre 2018  •  Commentaire de texte  •  656 Mots (3 Pages)  •  594 Vues

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Synthèse : De l'amitié» Introduction: Cette amitié que Montaigne aborde et interroge dans ce texte joue un rôle central dans réflexion dans sa écriture des Essais (1571-1592). Ses dialogues avec la Boétie étaient déterminants voire dans la perception de lui-même, et sa mort restera pour Montaigne un évènement m particulièrement douloureux. Ce n'est que quelques années plus tard que Tauteur éfinitivement de la vie publique et se c rédaction des Essais. Ainsi le décè oeuvre, passant d'un discours oral à onsacrera au repos studieux, à l'otium studiosus, et à la s de son ami peut être vu comme l'élément déclencheur de son une réflexion intériorisée. Mais comment l'auteur appréhende une ation si déterminante sur le plan intellectuel ? Comment et par quels moyens réussit-l à restituer sa pensée à ce sujet? - Une amitié extraordinaire traditionnelles. Ainsi les deux premières phrases sont en opposition l'une par rapport à l'autre. La première s'attache « à ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés >», elle nie leur importance et leur véracité en les restreignant par la forme restrictive : < ce ne sont que », les cantonnant à une fonction simplement utilitaire : «< quelque utilité, par le moyen .Au contraire, l'amitié véritable décrite dans la deuxième phrase est d'un tel degré de perfection que les deux amis sont dans un état de mbiose, de fusion, comme le montre les termes < s'unissent, se fondent ». Plus loin Montaigne Montaigne met en avant son amitié singulière avec la Boétie en la distinguant des autres, plus e des amitiés fa sons de cette perfection si vite atteinte, arguant nouveau un parallèle dans la phrase < elle n'avait pas à perdre de temps et à se régler sur le ibles et conventionnelles >»>.Il s'agit cette fois-ci d'aller plus loin et d'expliquer les une relation qui n'a pas le temps de s'embarrasser ar la lenteur des premières rencontres. Paradoxalement, Montaigne écrit << elle [l'amitié] ne peut être arée qu'à elle même >»>, montrant les limites de cette confrontation et la nécessité de trouver co utres procédés visant à fortifier sa vision ainsi exposée ll trouve cette amitié si parfaite qu'il fait appel à une force supérieure pour la justifier, parlant de < force inexplicable qui vient du destin, la médiatrice de cette union ». Le mot « destin » renvoie à l'idée de fatalité, d'une rencontre prédestinée, comme l'auteur le reprend juste après : nous nous cherchions avant de nous être vus >». De même leur rencontre fortuite, par hasard >» rend compte ette conception divine de l'amitié. L'idée revient plus loin avec < le Ciel l'avait arrangé ainsi >»:Ia majuscule au début du mot et la voix active utilisée suggère que l'auteur s'en remet à une quelconque intervention divine La force de cette relation est traduite par une suite d'adjectifs, par une énumération amplifiée par des adverbes intensifs :< si épris, si connus, si liés ». La formulation < une union si totale >» se base sur ce même procédé, renforçant cette intensité de la relation, et la métaphore comparant l'amitié ne couture amplifie cela :« elles effacent la couture qui les a jointes et ne la retrouvent plus>. La répétition de la

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