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Commentaire de Tartuffe

Commentaire de texte : Commentaire de Tartuffe. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Avril 2019  •  Commentaire de texte  •  1 029 Mots (5 Pages)  •  1 107 Vues

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D5 : Commentaire Composé

Acte V scène 3,

Molière,

Tartuffe,

1664-1669

Le classicisme, présent en France entre le XVIIème et le XVIIIème siècle, est un mouvement qui se définit par un ensemble de valeurs et de critères dessinant un « honnête homme ». L’écrivain Jean Baptiste Poquelin fait partie de ce mouvement littéraire, ce dernier, plus connu sous le nom de Molière, est un comédien et dramaturge français. Tartuffe est une des nombreuses pièces de théâtre écrite par Molière entre 1664 et 1669, publiée en 1669. Dans cette pièce, Orgon recueille chez lui Tartuffe, un homme mystérieux se faisant passer pour un croyant sincère. Sa femme et ses enfants s’y étaient opposés mais Orgon lui a tout de même accordé sa confiance. Le passage que nous allons étudié est extrait de l’Acte V, scène 3, quand Orgon a enfin compris que Tartuffe n’était pas l’homme qu’il prétendait être et essaie d’en convaincre Madame Pernelle, sa mère. Nous allons donc nous demander comment Molière apporte une dimension morale à la pièce. Nous verrons dans un premier temps que Orgon et Madame Pernelle sont actuellement dans un dialogue de sourds. Puis nous étudierons la dimension tragique de la pièce.

Tout d’abord, nous allons étudier le dialogue de sourds qui se déroule entre Madame Pernelle et Orgon et qui fait un parallèle avec le début de la pièce. Nous pouvons observer une inversion des rôles par rapport au début, ici Orgon se retrouve dans le rôle du raisonneur. En effet, Orgon essaie de faire comprendre à sa mère que Tartuffe n’est pas un homme bien comme on peut le voir au vers 10 : « Je vous ai dit déjà, que j’ai tout vu moi-même. ». Ici, Orgon essaie à travers le discours de faire comprendre à sa mère que Tartuffe essaie de séduire sa femme. On peut le voir également au vers 13 : « Que j’ai vu, de mes yeux, un crime si hardi » Orgon essaie de se justifier auprès de sa mère qui refuse de l’entendre. Molière utilise également le champs lexical de la vue comme par exemple, au vers 17 : « vu […] vu […] de mes propres yeux » pour insister sur le fait que Orgon est témoin de la malhonnêteté de Tartuffe.

Il y a donc bien une inversion des rôles, Orgon prend bien la place du raisonneur. Nous allons ensuite étudier le dialogue entre ces deux personnages. Orgon parle à sa mère sans que celle-ci ne l’écoute comme on peut le voir au vers 4 : « Qu’a cette haine à voir avec ce qu’on vous dit ? » en effet, ici, il est obligé de lui demander de quoi elle parle car elle amène un sujet étranger à la conversation, la haine. Nous pouvons également voir que ces deux personnages se retrouvent dans un dialogue de sourds car Orgon a beau poser des questions à sa mère, celle-ci continue son dialogue dans sa lancée, les vers 8 et 9 nous le montrent : « Mais que fait ce discours aux choses d’aujourd’hui ?/ On vous aura forgé cent sots contes de lui ». Nous voyons bien dans ce passage que Madame Pernelle ne répond pas du tout à la question de Orgon, mais plutôt qu’elle continue son discours comme pour se persuader et le persuader que Tartuffe est un homme de bien.

Nous avons montré que

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