Commentaire composé sur le poème l'huitre de Francis Ponge

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Commentaire composé sur le poème l’Huître de Francis Ponge

Avant de symboliser l’huître, Francis Ponge s’attache d’abord à en faire un objet du

quotidien, banal dans sa description, approximativement laid.

Pour commencer, le poète progresse dans la description de l’huître, afin d’y laisser un

poème organisé. En effet, Ponge commence son poème, par « L’huître » , l’objet est le

premier mot du poème, mais aussi le titre, cela permet de situer le sujet mais surtout

d’accentuer sur un côté « définition » de l’huître, ainsi le verbe d’état « est » , (l.1)

met encore une fois, en avant le côté « définition » qu’on trouve majoritairement dans

un dictionnaire. De plus, l’énumération de caractéristiques physiques de l’objet, tel

que sa taille, sa couleur, son aspect, décrit l’huître de façon objective, elle possède «

une apparence plus rugueuse », « une couleur moins unie », la « grosseur d’un galet

moyen » (l.1 2). A première vue, Francis Ponge adopte un champ lexical de

description, avec une grande banalité, mais de manière objective.

Ensuite, Ponge complète sa description, en la précisant d’avantage. Effectivement, il

veut créer une image de l’huître, à travers son poème. Il la met en scène par la

synesthésie, les sens référés sont le toucher, « rugueuse » (l.1), le goût « à boire et à

manger » (l.7), la vue, « à la vue » (l.10), l’ouïe, « parler » (l.8), l’odorat, « l’odeur »

(l.10). « Une apparence plus rugueuse » (l.1), et « une couleur moins unie » (l.1), sont

des comparatifs, nuançant la description, elle apparaît ici d’une manière plus précise,

et également d’un toucher désagréable. L’utilisation des sens permet de montrer un

aspect plutôt vital de l’huître. Le rythme binaire, « à boire et à manger » (l.7), exagère

sur l’utilisation des sens. Ainsi, par la synesthésie, Ponge qualifie la poésie comme

une nourriture intellectuelle. Les sens permettent de préciser la description de

l’huître.

Enfin, la banalité et la laideur de l’huître, font place dans la description de l’huître.

Dans son poème, Francis Ponge, met en avant le lexique de la cuisine, accentuant la

banalité, mais surtout le fait que ce soient des objets du quotidien, parmi

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