Commentaire composé sur Romr n'est plus dans Rome de Margeurite Yourcenar
Commentaire de texte : Commentaire composé sur Romr n'est plus dans Rome de Margeurite Yourcenar. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ksagorin • 20 Janvier 2021 • Commentaire de texte • 1 696 Mots (7 Pages) • 1 182 Vues
COMMENTAIRE DE FRANÇAIS
Marguerite Yourcenar avait un peu moins de cinquante ans lorsqu’elle publie pour la première fois Les Mémoires d’Hadrien. Elle était déjà l’auteure de poèmes, de romans, de nouvelles et même de traductions. C’est pourtant le succès de cet étonnant ouvrage qui lui permet d’accéder à une forme de notoriété. Ce livre qui a touché bien des lecteurs nous entraîne dans une époque en apparence éloignée de la nôtre. Ce roman est le récit de la vie d’Hadrien, c’est une seule lettre adressée à Marc Aurèle qui est son successeur désigné. Il retrace les principaux événements de son existence, qui fut la plus libre et la plus lucide possible. Le roman est composé de 6 grandes parties, racontant pour chacune d’elles une partie de la vie d’Hadrien. La troisième partie se nomme « Tellus Stabilita » qui signifie que « la terre retrouve son équilibre ». Elle marque le début du règne d’Hadrien qui au cours de sa vie est devenu empereur. « Rome n’est plus dans Rome » c’est le début de cette partie que nous allons étudier. Nous verrons comment la description des villes proposée dans ce passage traduit-elle les ambitions de l’empereur d’Hadrien ? Nous commencerons avec une grande partie à Rome avec en premier le phénomène qui frappe Rome et ensuite par les sentiments que nous livrent Hadrien à travers sa description. Nous continuerons avec une autre partie sur la description des différentes villes, les cités grecques et encore Rome. Puis nous terminerons avec une dernière partie j'ai vu sur cette fois ci l’empereur Hadrien, sur sa vision et ses projets qu’il nous fait part ici.
Tout d’abord, Rome est la ville principale de ce roman. Hadrien qui est le personnage le plus important de l’histoire est naît à Rome et c’est ici qu’il commencera le début de son règne.
En effet, Tellus Stabilita commence par « Rome n’est plus dans Rome », Hadrien veut nous faire comprendre deux choses, sa ville natale a changé et ce n’est plus la même qu’autrefois. Il nous dit dès le début que Rome « doit périr, ou s’égaler désormais à la moitié du monde », ce qui signifie qu’elle mourir ou être égal à la moitié du monde, cette situation le rend nostalgique. Il se souvient de l’époque ou Rome n’était pas étalée au reste du monde mais plutôt « entourés de remparts », « comme au temps de nos rois » ce sentiment de nostalgie nous revient une deuxième fois. Nous traversons le temps avec lui, a un moment nous parlons de Rome dans son enfance mais dans un autre il nous parle de Rome aujourd’hui. Selon Hadrien, ce n’est plus sa ville natale ou même une cité, c’est devenu aujourd’hui un Etat « la cité est devenue l’Etat ». Même s’il a ce sentiment de nostalgie, il nous fait comprendre par la suite que ce n’est pas forcément quelque chose de mal que la ville s’étende. Il aurait voulu « que l’Etat s’élargît encore, devînt ordre du monde, ordre des choses ».
Après s’être avouer que Rome n’était plus comme avant, il nous décrit avec des vagues souvenirs et avec toujours ce même sentiment de nostalgie, sa ville. « Ces toits, ces terrasses, ces îlots de maison que le soleil couchant dore d’un si beau rose » « entourés de remparts » sont des souvenirs heureux. « Des vertus qui suffisaient pour la petite ville des sept collines », nous rappelle qu’à l’époque Rome était composé de sept collines, que tous les habitants suivaient les mêmes règles et que c’était suffisant pour « convenir à tout le monde ». Hadrien veut marquer la ville, laisser son empreinte. Il souhaiterait que même lorsqu’il ne sera plus de ce monde Rome, sa ville de cœur se souvienne de lui. Il se vante d’avoir construit lui-même des remparts « le long des forêts germaniques et sur les landes bretonnes », Rome à cette époque avait une trace de lui. C’est une des raisons qui le rend nostalgique : tout ce qu’il avait créée dans sa jeunesse a été finalement détruit
La partie « Tellus stabilita » est très descriptive. La description tourne autour de deux villes : Rome et les cités grecques.
Comme nous avons pu le voir précédemment, au tout début de cette partie Hadrien arrive à Rome comme s’il était un nouvel habitant qui découvrait la ville. Pour lui Rome n’est plus comme avant, la ville s’est agrandit elle a changé : il ne retrouve plus ses repères. A cette période, il vient habiter Rome, mais plus seulement pour y vivre, pour y régner aussi. Il fait beaucoup de réflexions sur sa ville « Mais Rome plus lourde, plus informe, plus vaguement étalée dans sa plaine au bord de son fleuve », il la qualifie même « d’éternel » : il nous décrit donc ce qu’il voit mais nous dit aussi ce qu’il en pense. L’anaphore autour du mot « plus » met l’accent sur le fait que la ville a changé. Pour décrire il utilise des périphrases, qui marque le fait qu’il est perdu, il utilise des synonymes pour parler de la même chose comme par exemple avec « la petite ville des sept collines ». Cette périphrase rajoute quelque chose de positif à la description, cela nous montre que Hadrien est entièrement avec nous, il prend le temps de nous parler avec son cœur.
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