Commentaire composé le père goriot

Le père Goriot

L’extrait que nous étudions est l’épilogue du Père Goriot de Balzac. Le père Goriot est mort et nous assistons à son enterrement, et Balzac met en avant Eugène de Rastignac qui prend son envol.

Il y a deux évènements particuliers : la disparation d’un vieillard et la renaissance d’un jeune homme qui est ambitieux. Ce dénouement est aussi une sorte d’ouverture c’est la vraie vie de Rastignac qui commence.

Nous nous demanderons en quoi cet épilogue est un double dénouement ambigüe et qui critique la société de l’époque ?

Un spectacle funèbre révoltant qui se traduit par une rage de réussir de la part de Rastignac.

1. Un spectacle funèbre révoltant

Au début du texte, Rastignac assiste à l’enterrement du Père Goriot, alors qu’il ne fait pas partie de sa famille. Alors que les filles du Père Goriot ne sont pas présentes. Ligne 1 à 3 l’adverbe Cependant montre qu’un « coup de théâtre » est possible, deux voitures vides arrivent. On a à faire à un convoi funèbre grotesque, une caricature lamentable. Simultanéité pitoyable : « au moment où ». Les deux voitures armoriées sont le symbole de la vanité des deux maris. Et L’adjectif « vides » symbolise aussi l’ingratitude des deux filles Goriot. La noblesse purement extérieur, ostensible des deux gendres montrent l’égoïsme moral : il faut grader les apparences, mais on en fait le minimum. Puis, ligne 3 à 5, « A six heure » : indication temporelle qui contribue au réalisme et à la précision du récit, et souligne aussi la rapidité choquante de l’enterrement. La descente du corps est grammaticalement réduite a peu de chose, à cause de l’accumulation de trois subordonnées : « autour de laquelle », « qui », « aussitôt que » ; cela nous montre la déshumanisation.

1. Une rage de réussir de la part de Rastignac

A la fin du texte, Rastignac montre un désir de s’affirmer. D’abord par le regard, puis par la parole. Il s’appuie aussi sur sa détermination : (l.17) « Il lança ». Balzac utilise une métaphore animale : « ruche bourdonnante » ce qui montre une activité incessante. Cela crée un contraste entre le silence du cimetière et le bruit de la ville. Cela montre aussi une relation de duel : Paris est l’adversaire à vaincre, à dominer « pomper le miel ». Rastignac choisit donc le « parasitisme social ». La dernière réplique est très théâtrale « A nous deux maintenant ! ». Rastignac a perdu ses illusions, il choisit donc le sens des réalités et voir le monde tel qu’il est : égoïste, intérêt individuel… comme ce que lui avait appris Madame de Beauséant.

        En conclusion, l’enterrement du père Goriot et le défi de Rastignac à Paris sont étroitement liés. Balzac nous offre le passage d’une scène poignante (enterrement) à une scène provocante (défi). L’enterrement est la vision pessimiste de la société, tout se paye, tous se monnaie. De même Rastignac a perdu ses illusions, il a une vision pessimiste de Paris.

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