Commentaire composé Sodome et Gomorrhe

LOUISY-JOSEPH

Axel 1S3

04/12/2017

Commentaire Littéraire Sodome et Gomorrhe

        Sodome et Gomorrhe est l'un des sept tomes du Roman à la recherche du temps perdu, roman écrit entre 1906 et 1922, et publié en sept parties de 1913 à 1927. Marcel Proust était un écrivain français du XXe siècle, et il n'appartenait ni ne se revendiquait d'aucun mouvement littéraire. Sodome et Gomorrhe sont deux villes bibliques, qui ont été rasées par une pluie de soufre et de feu selon les récits des trois grandes religions monothéistes. Les habitants de la ville de Sodome avaient alors provoquer la colère de dieu en voulant s'adonner à des pratiques homosexuelles, et ceux de Gomorrhe avaient s'étaient détournés de dieu en se tournant vers la luxure. Marcel Proust est né à Paris dans une famille de bonne bourgeoisie. Ses talents littéraires se manifestent dès le lycée. Profondément bouleversé par la mort de sa mère en 1905, Proust interrompit quelques mois son activité littéraire. Il se remit a l’écriture avec son grand projet abandonné, dont les textes sont gardé dans ses carnet à partir de 1909. L’ensemble s’appellera A la recherche du temps perdu. Les deux premières parties Du coté de chez Swann et A l’ombre des jeunes filles en fleurs connaissent le succès et lui valent le prix Goncourt. Il écrira deux autres parties Le coté de Guermantes et Sodome et Gomorrhe. mais Malade, Proust n’aura pas le temps d’achever l’intégralité de ses suites de romans. Ce texte s'inscrit dans l'objet d'étude de la question de l'homme. Tout au long de ce commentaire, nous étudierons comment Proust dépeint le grand monde du début du XXe siècle. Tout d'abord nous étudierons la vivacité du récit, et dans un second temps, la satire faite de la haute société.

        Le texte n'est composé que de cinq phrases pour environ deux-cent cinquante mots (sans compter le paratexte). Le nombre de virgule est aussi relativement faible, on en compte environ une quinzaine. Cela donne un  rythme aux phrases, le lecteur est tenu en haleine, car ce rythme est imposé par Proust. En effet, l'auteur se sert de l'hyperhypotaxe, marque de fabrique de l'écriture proustienne. Ce style de phrases, qui s'allongent, et composées de plusieurs verbes, nous «embarque» dans une respiration, un halètement ne nous permettant pas de décrocher de l'histoire. Un souffle qui rend le texte vivant, qui personnifie l'entité texte, et rend l'histoire plus implicante. Ces phrases complexes, sont clairement représentative de la complexité de la pensée et de l’œuvre de Marcel Proust. Le style de phrase employé tend vers la sophistication du texte, faisant ici un parallèle avec les personnages du textes, faisant partie de la haute société du XXe siècle. Cette construction a pour but avant tout, de décrire la réalité comme elle l'est vécue et ressentie, sous tous ses aspects, tant sur le plan physique qu'émotionnel. Cette démarche, bien que Proust ne soit rattaché à aucun mouvement, se rapproche par certains points de l'approche réaliste. En effet, à l'instar du mouvement réaliste, l'usage de longue description est à noter, « colonnes, […] plongée dans un bain »(l.2 à l.5), et même le ressenti est pointé, «un fort coup de chaude brise »(l.2). Autre trait du réalisme, Proust choisit d'utiliser le discours direct(l.19, l.23 & l.25) pour rapporter les paroles des personnages, ce qui a pour effet de dynamiser l'histoire et rendre le discours vivant et dépeint mieux le caractère des personnages.

...