Commentaire composé Hernani
Commentaire de texte : Commentaire composé Hernani. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ChupsHoax • 17 Février 2019 • Commentaire de texte • 1 977 Mots (8 Pages) • 1 772 Vues
Après la période révolutionnaire, française de 1830 la production théâtrale française diminue. C’est Victor Hugo un auteur romantique du XIX siècle né en 1802 et mort en 1885. Sa pièce Hernani, présentée au public en 1830, a fait l’objet d’un scandale pour les romantiques car elle constitue un drame romantique. Hernani est pourtant l’une des pièces de théâtre les plus importantes du XIX siècle. Poète engagé, dramaturge, romancier il est l’auteur d’œuvres parmi les plus célèbres de la littérature française tel que sa pièce Ruy Blas, ses romans comme Notre-Dame de Paris en 1831, Les Misérables et Les Travailleurs de la mer ainsi que des poésies comme Les Contemplations et Les Châtiments. L’extrait étudié nommé « Acte III Scène 1 » tiré de Hernani reconstitue le passage où la jeune promise Doña Sol se retrouve à quelques instants du mariage avec Don Ruy Gomez dans le château de son oncle. Devant l’expression de l’amour de celui-ci, elle reste insensible et repousse ses avances. Il tente de la convaincre de son amour et de la persuader de la futilité de l’amour d’Hernani pour qui elle succombe. Comment Don Rey Gomez tente-t-il de convaincre Doña Sol de l’épouser plutôt que partir dans les bras d’un jeune homme ? Dans un premier temps nous étudierons le blâme que fait Don Ruy Gomez à propos des jeunes puis dans un second temps nous analyserons l’éloge de la vieillesse et enfin nous verrons la déclaration lyrique et romantique de Don Ruy Gomez.
Dans cette première partie nous allons aborder la critique de la jeunesse effectué par Don Ruy Gomez. En premier lieu, l’auteur se moque sévèrement des jeunes. La périphrase « Qu’une fille aime et croie » (V.30) désigne Doña Sol ; on peut donc voir que le futur époux jaloux s’adresse à elle. En effet, Don Ruy Gomez est jaloux comme le montre l’exclamation « On est jaloux, on est méchant ! » (V.3) on peut donc voir que sa jalousie peut le mener à être aigri. De plus, il oppose les jeunes aux vieux avec l’antithèse entre « cavaliers frivoles » (V.28) et « Les vieux » (V.34) il utilise des termes péjoratifs pour désigner les jeunes, il les caractérise comme des êtres sans importance alors que les vieux sont meilleurs et fidèles. Il exprime donc que les jeunes sont certes beaux mais peu fiables. La métaphore de l’oiseau « ces jeunes oiseaux » (V.31) montre une dégradation des « jouvenceaux » (V.30) soit des jeunes hommes. On voit donc que le vieil homme tente de les ridiculiser pour qu’elle se rende compte de la futilité de l’amour des jeunes. Par ailleurs, le démonstratif « ces » (V.28, 30, 31) sert à les qualifier donc cela permet de mettre une distance entre la jeunesse et la vieillesse, il montre un certain mépris. Mais Donc Ruy Gomez se ridiculise avec l’énumération « Profond, solide, sûr, paternel, amical »(V.42) car ces adjectifs ne s’associent pas à ceux de l’amour, Doña Sol n’a pas besoin d’un père ni d’un ami mais d’un mari qu’il l’aime. De plus, il montre son milieu social hautement plus classé que celui des jeunes avec la comparaison « De bois de chêne ainsi que mon fauteuil ducal » (V.43) qui rappelle que c’est un noble pour que la jeune femme se remémore qu’il est riche et qu’elle pourra obtenir ce qu’elle désire avec lui contrairement aux cavaliers qui ne sont pas nobles. Enfin, la rime suivie entre « frivoles » (V.28) et « paroles » (V.29) montre qu’ils sont peu sérieux, écervelé par leur attitude mais aussi par leur langage. On peut donc dire que Don Ruy Gomez méprise énormément les jeunes hommes.
En second lieu, nous allons observer la méchanceté et le ridicule de son discours. Tout d’abord, la métaphore filée de l’oiseau représente la course éphémère et rapide d’un oiseau donc il montre la volatilité de l’amour des jeunes hommes et la tromperie. Doña Sol peut l’interpréter comme un symbole de liberté donc l’annulation du mariage par le pouvoir de choisir ses propres décisions. Puis l’antithèse « Elle en meurt, il en rit » (V.31) montre l’incompatibilité entre elle et Hernani car il ne s’occuperait pas bien d’elle. Enfin, il fait l’éloquence de l’ensemble des qualités des jeunes en rappelant qu’ils sont beaux et jeunes contrairement à lui qui rappelle qu’il décèdera avant eux par la périphrase « Qui te dois de si loin devancer au tombeau! » (V.27) et qui ne cesse de répéter qu’il est vieux par l’énumération « Mon vieux nom, mon vieux titre et toutes mes ruines » (V.17) cela rebute la jeune femme et le ridiculise complètement. On remarque bien qu’il souhaite dégrader toutes les attractivités que pourraient avoir les jeunes hommes auprès d’elle.
Nous venons de voir que Don Rey Gomez a ridiculisé les hommes, nous allons désormais voir comment il fait l’éloge de la vieillesse en se mettant en valeur.
D’une part, il va mettre en valeur ses qualités qui s’apparentent au premier abord comme des défauts. En mettant en avant son âge par la continuité de la métaphore de l’oiseau « Ont l’aile plus fidèle » (V.35) il dit que ce sera un homme fidèle qui ne la trahira pas. Puis par la beauté, grâce à l’antithèse entre « moins beaux » (V.35) et « meilleurs » (V.35) il oppose son apparence à sa qualité, il lui promet sincérité. Enfin, par son amour à l’aide de l’utilisation des questions rhétoriques « Nos pas sons lourds ? Nos yeux arides ? Nos fronts ridés ? » (V.36-37) il oppose donc son autorité et prive la jeune femme de réponse. Il argumente alors son discours pour lui faire adhérer. Ainsi, il a souhaité trouver des aspects positifs à ce qui semblent être repoussant pour la jeune femme.
D’autre part, il va accentuer ses différentes qualités à l’aide de l’hyperbole « un amour sévère
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