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Commentaire composé Demain dès l’aube

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Par   •  6 Février 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  933 Mots (4 Pages)  •  2 072 Vues

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introduction 

L’accroche 

Dans le livre Les Contemplations, la mort de la petite fille de Victor Hugo l’inspira à décrire à travers un poème des beaux souvenirs avec elle aussi bien que le cauchemar qui lui est arrivé.

Présentation du texte

Quatre ans après la mort de sa fille, le poète écrit le poème « Demain, dès l'aube » qui est un poème simple, harmonieux et surtout touchant et surprenant. Avec son émotion, son imagination et sa détermination, il décrit la route qui l’emmènera chez sa chère fille Léopoldine.

La problématique 

Cependant à l’aide des images, du rythme et de la beauté du langage de Victor, ce voyage vers le souvenir et vers nous semble comme un poème d'amour et aussi bien de rituel. Sa bien-aimée décédée pourra revivre pour toujours à l’aide des quelques fleurs déposées par son père.

L’annonce du plan

Le poète illustre ici la magie de la poésie c’est-à-dire rendre immortel ce que la mort a ôté.

Partie I : Victor Hugo part avec détermination

introduction partie 1

Le poème démarre avec trois notations de temps formant un groupe ternaire qui est l'indication du moment du départ.

sous-partie 1: Le poète suit le chemin sans hésitation

Le chemin est exprimé par l’utilisation de verbes de mouvement (« je partirai » v.2 et  « j'irai » v.3). L’emplacement de ces verbes détermine le point de départ et de l'arrivée aussitôt une certaine manière d’avancer, dont la détermination est exprimée par l’utilisation du futur de façon constante. La position de ces verbes à l'intérieur du poème (« je partirai » qui se trouve au vers 2 et « j'irai » accentue en anaphore le début de chaque hémistiche du vers 3) rend chaque verbe important et décisif du chemin. Ces verbes accentuent le texte en mettant en évidence une volonté inarrêtable. À l’aide de cette détermination, et la façon d’avancer sur le chemin, on peut constater qu’il y’a un itinéraire sentimental et non une simple tournée.

sous partie 2: Un lien de parenté hors commun

Le fait de vouloir partir, suligné par la répétition des compléments de temps du vers 1 et l’utilisation répétitive des verbes de mouvement au futur, explique le chagrin ressenti par Victor Hugo lors de la séparation de sa fille. La différence à tout ce qui est la pensée de la bien-aimée met l’accent sur la profondeur d'une relation sentimentale qui justifie un tel voyage. Sa fille est dévoilée dans l’apostrophe affectueuse qui mets la fin au premier hémistiche du vers 2 (« vois-tu ») et dans le rapprochement « je » et « tu », très affirmatif, (« je sais que tu m'attends » v.2 ) ou négatif (« je ne puis demeurer » v.4 ). Le premier quatrain démontre par un jeu de transitions entre « je » et « tu » (vers 2, vers 4) une double certitude : celle d'une retrouvaille avec sa fille et celle de l'incapacité d'accepter une situation douloureuse et difficile. Le rythme très régulier du vers 4 sans aucune coupe forte, donne à cette fin de strophe la musicalité d'une évocation obsédée. 

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