Commentaire camus

        Intro : Dans le roman L’Étranger d’Albert Camus, l’auteur dénonce de façon satirique, la justice de son temps. En effet, dans son récit, Camus met en scène/dépeint/incarne le personnage de Meursault, un employé de bureau distant et insensible, qui mène une existence tout à fait banales. L'enchaînement des actions amène finalement le protagoniste à commettre un meurtre qui aura des conséquences majeures sur son avenir. Dans la deuxième partie du roman, Meursault assiste donc à son procès et est confronté au juge des années 1940. ??? comment l’auteur fait-il dans ce texte, la satire de la justice ? Je parlerai d’abord de la place de Meursault tout au long du procès en analysant l’importance qui lui est attribuée ainsi que la cohérence des témoins désignés. Ensuite dans un second temps, je démontrerais l’absurdité de la scène en elle-même en m’appuyant mon raisonnement sur l’attitude du procureur et de l’avocat à l’égard de l’accusé puis sur l’ironie implicite de Meursault disséminée dans tout son discours.

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        Axe 1 : Tout d’abord, Meursault semble être un simple observateur de son procès : il adopte un regard faussement naïf comme dans L’Ingénu et Candide (Voltaire).

        Sous-partie 1 : Effectivement, l’accusé est distant, comme effacé, nié. Les réflexions hors-sujets qui traversent les pensées de Meursault montre une désintégration de ce dernier dans son procès  « j’ai senti alors quelque chose qui soulevait toute la salle ». Comment nous pouvons l’apercevoir également au sens plus large du procès, où le procureur  « s’intéresse à l’attitude de Meursault lors de l’enterrement de sa mère » et le concierge qui parle du fait d’avoir « fumé » où  encore de « café au lait » et de « cigarette ». En se recentrant sur Meursault, nous pouvons parler de l’ironie du procès avec la demande « en dernier lieu » à Meursault à laquelle il y répondra avec une répétition du mot « rien ». Les procédés d’ironie, de répétitions et et de réflexions hors-sujets affirment donc bien la distance de l’accusé par rapport à son procès. A continuer

        Sous-partie 2 : De plus, des témoins sont inappropriés. En effet, les deux témoins présents lors du procès sont Thomas Pérez et le concierge de l’asile où résidait la mère de Meursault avant sa mort. Ces derniers n’étaient pas présent lors de la scène meurtre. De même, ils ne connaissent pas plus l’accusé qu'ils n’ont rencontré qu’une seule fois. Montrant une nouvelle fois que les jurés portent plus d’attention à l’attitude de Meursault lors de l’enterrement de sa mère plutôt que le meurtre en lui-même. De même que les sujets mentionnés par les témoins participe également aux hors-sujets très présent dans ce procès. Le champ lexicale de la gène justifie bien que les témoins présents sont inappropriés pour le récit étant donné que l’accusé lui-même tente de rassurer le concierge.+citations

+sous-partie 3 : Enfin, Meursault est victime de hostilité de la Cour.

        Transition : 

        Axe 2 : En outre, Meursault devient juge  de ce procès (Cours) : c’est un spectacle ?

        Sous-partie 1 : En premier lieu, le procureur est grotesque, retors

        Sous-partie 2 : De surcroît, son avocat est incompétent.

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Conclusion : Et au final, avec ironie, Meursault montre qu’il s’agit d’un « duel » d’égo.

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