Commentaire Zola

                              COMMENTAIRE ZOLA

Emile Zola est un écrivain Français né en 1840 à Paris ou il y décèdera en 1902. Lors de sa vie, il s’intéressa à la place de l’humanité dans la société et il lira de grands utopistes ce qui influencera son œuvre : Le Travail parut en 1901. L’auteur met en avant dans cet extrait sa vision utopiste de la citée régie par le travail.

Nous verrons dans un premier temps de quelle manière l’auteur fait l’éloge d’une citée utopique dans cet extrait, puis dans une seconde partie nous verrons la dénonciation et la critique qu’il fait de la société contemporaine.

Tout d’abord, dès la  première ligne l’auteur nous parle d’une « Cité rêvée » (l.1)  cela prouve qu’il imagine une société meilleure que celle dans laquelle il vit. L’utopie est designer par une anaphore « la cité ».  De plus, nous voyons que le champ lexical du « bonheur » (l.2, l.28)  est présent dans l’extrait, avec des termes comme « claires et gaies » l.6), « joie » l16  afin d’insister sur le fait que la société dont il rêve serait propice au bonheur.

Ce bonheur dans la société découlerait alors du « travail », titre de son œuvre. On peut comprendre par la que l’auteur pense que le travail mène au bonheur et que la société nécessite le travail pour avoir le bonheur.

De plus,  il utilise la répétition du personnel de travail : «  à mesure que le personnel, le nombre des travailleurs, des employés de toutes sortes, augmentait » (l.7) pour montrer qu’ils sont indispensables à la société et ils viseraient à améliorer les conditions de la société et la rendent meilleure.

L’auteur utilise également l’hyperbole afin de décrire "l'usine élargie" (l.2) qui apporte au "salariat" "sa triomphante floraison de santé et de joie". On peut comprendre par-là que le travail est une « source de vie » (l.3) pour l’homme et qu’il ne peut donc s’en passer pour être heureux.

Par ailleurs, l’auteur utilise une métaphore maritime « flot » « débordant » (l.8) « marée montante »( l.13) comme pour exprimer une saturation de cette société réelle qu’il associe à un « Abîme ».

C’est alors que dans cet extrait rempli de lyrisme, d’espoir, d’un futur meilleur, l’auteur fait en second plan le blâme de cette société contemporaine.

Emile Zola fait l’éloge d’une société « rêvée », d’une « citée future » qu’il idéalise, puisqu’en réalité il fait la critique de la société contemporaine.

Dans ce passage « comme une marée montante, qui n'était plus qu'à deux ou trois cents mètres de l'Abîme » (l 13/14) nous pouvons comprendre qu’il  atteint le paroxysme de son imagination où il imagine cette société idéale, et qu’il revient brusquement à la réalité qui l’entoure en parlant de la société comme un « Abîme ».

Par ailleurs, ici la cité de Beauclair est associé à un « nid de douleur » qui se voit « menacé » par « la Citée naissante »(l.17) On peut comprendre par la que Beauclair représente la société contemporaine misérable et qui n’évolue pas.

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