Commentaire Zazie dans le métro
Commentaire de texte : Commentaire Zazie dans le métro. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar polo09compton • 20 Janvier 2019 • Commentaire de texte • 1 672 Mots (7 Pages) • 875 Vues
L.A. EXTRAIT CHAPITRE 8 ZAZIE DANS LE METRO
[Présenter d’abord Queneau et ce qui caractérise l’ensemble de son œuvre, puis notre roman (année, style inédit, intrigue & personnages). Présentation ensuite de l’extrait : chapitre VIII + rappel de la situation :] alors qu’ils visitent la tour Eiffel, Gabriel pris de vertige doit redescendre. En haut, Zazie assaille / harcèle Charles de questions sur l’ « hormosessualité » éventuelle de Gabriel et la sexualité de Charles lui-même, celui-ci finit par s’enfuir. En bas, Gabriel s’est lancé dans une réflexion métaphysique, à la fois baroque et burlesque[1], sur la vanité de l’existence : son monologue a attiré l’attention d’une foule de touristes, qui font cercle autour de lui. [Lecture de l’extrait + question + annonce du plan adopté pour répondre]
- (NOUS VERRONS QUE) CETTE PAGE ADOPTE DAVANTAGE LES CODES DE L’ECRITURE DRAMATIQUE QUE DE L’ECRITURE ROMANESQUE
- Prédominance du dialogue sur le récit
Cf. Seules l. 1, 8, 11, 21, 28, 30, 41, 43 et 48 sont consacrées à la narration, au récit (ie 9 sur 50) & une seule évoque du D. rapporté (l. 11) : toutes les autres sont la transcription de DD
- Vivacité de l’échange
- Seules qq répliques dépassent une ligne : majorité de stichomythies
- Cf. fréquente absence de vb de parole (citer) : l’échange est d’autant + rapide.
- Les vb de parole employés sont souvent pauvres : « demanda » l. 2, 5 ; « répondre », « dire », « intervenir », « ajouter », « approuver », « continuer » : ne ralentissent pas l’échange, apportent peu info
- Informations délivrées par la narration
Ces courts fragments de récit s’apparentent à des didascalies ( indications de mise en scène )
▪ par leur forme:
- GN notés entre parenthèses: « (grand geste) »l. 6, l. 18 et « (le même que tout à l’heure) » l. 37
- emploi du présent parfois: ambiguïté entre le présent de narration (ok/ roman) et le présent d’énonciation qui caractérise l’écriture des didascalies
- actions, attitudes // jeu du comédien : « Les caméras crépitent, puis on laisse passer l’enfant. Qui ricane » l. 8 ; « Zazie haussa les épaules et regarda le public » 11 ; « en baissant modestement les yeux » l. 26
- Références et lexique théâtraux
- « on fait recette ? » : Gabriel s’est ± donné en spectacle : « le public » l. 11 + « applaudirent » l. 41 = termes spécifiques → la querelle entre l’oncle & sa nièce est un spectacle : « La foule intéressée » l. 41
- effets marqués d’entrée en scène : présentation grandiose de « Zazie, ma nièce, qui sort de la pile et s’en vient vers nous » l. 6-7 ; voire effet de Deus ex machina / Fédor Balanovitch qui met un terme à la dispute : « C’est alors que F.B. fit son apparition. » l. 43 : irruption soudaine, inattendue, aux effets heureux
- effets d’aparté : commentaires répétés d’un des touristes : « most interesting »
- cf. aussi situation : les touristes prennent Gabriel pour un guide = quiproquo, situation typiquement théâtrale + intérêt du public pour l’action
- L’ECRITURE DE CETTE PAGE MET EN ŒUVRE DIVERS PROCEDES COMIQUES
- Le comique de langage provient…
- Des commentaires humoristiques du narrateur
- « l’un d’eux particulièrement versé dans la langue française » l. 2 → décrire + interpréter
- Dénombrement des intervenants l. 3-5 → interpréter effets
- Constat « Mais les gens grouillaient pas » l. 48 → décrire
- Jeu narratif et lexical l. 49-50 « Gabriel et sa nièce. / (…) disait celle-ci à celui-là » → décrire+ interpréter
- Du néo-français
- « Kouavouar » & « charlamilébou » l. 29 → décrire
« pas fait esprès » l. 26 ; « Par egzemple » l. 35 → décrire
- De la variation fréquente des niveaux de langue
- Nombreux traits d’écriture empruntés à la langue orale (interjection, lexique familier, omission des négations; faute de conjugaison / conditionnel l. 32; « ça serait-i » l. 36) → citer & décrire
→ N.B. Extension de ce relâchement de la langue au discours du narrateur : « mais les gens grouillaient pas »ø négation l. 48 vs préciosité « elle n’y vit point Charles et le fit remarquer » l. 11 (suivi d’une réplique contenant de l’argot : rupture de ton)
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