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Commentaire Rimbaud

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Par   •  11 Mars 2018  •  Commentaire de texte  •  1 263 Mots (6 Pages)  •  1 082 Vues

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Commentaire français

        Ce texte que nous allons étudier est un poème du célèbre écrivain Arthur Rimbaud, intitulé « Le dormeur du val ». Datant de 1870, cette œuvre fait partie du Symbolisme, et nous décrit un jeune soldat décédé, d’une manière assez particulière. Comment Rimbaud s’y prend-t-il pour créer une chute efficace à son poème ? C’est la question que nous nous posons, et à la quelle nous allons répondre, en examinant, dans un premier temps, la paix du poème à travers la nature, et le repos de l’homme. Dans un second, nous étudierons la jeunesse et la chaleur qui règnent dans ce texte, puis, pour terminer, nous verrons si cette fin de poème est attendue, ou inattendue.

        D’abord, penchons-nous sur la paix du poème, et le repos du soldat. Nous allons tout d’abord voir que la nature est très présente dans ce texte, puis, que nous avons une constante impression de tranquillité à la lecture de celui-ci.

 La nature est effectivement omniprésente dans ce poème, on la trouve partout. Il y a de nombreuses personnifications de celle-ci, comme au vers 1 : « où chante une rivière » et au vers 3 : « de la montagne fière ». Ces personnifications nous présentent une nature comme rassurante et douce. La personnification du vers 11 : « Nature, berce-le chaudement » donne à la nature une figure maternelle, ce qui renvoie à la douceur vue précédemment. Un champ lexical de la nature est également dans ce poème, ce qui renforce la présence de celle-ci : « verdure » vers 1, « rivière » vers 1, « herbes » vers 2, « soleil » vers 3, « montagne » vers 3, « glaïeuls » vers 9.

Ensuite, nous percevons une impression de tranquillité tout au long de ce texte grâce à un champ lexical du repos :« dort » vers 7, « étendu » vers 7, « lit » vers 8, « somme » vers 10, « berce » vers 11, « tranquille » vers 14. Le rejet du mot « Dort » aux vers 6 et 7 nous indique l’importance du somme que fait le soldat. Ces procédés nous présentent donc un soldat tranquillement étendu dans l’herbe, en pleine nature faisant un somme afin de se reposer. Mais qu’en est-t-il de la chaleur et de la jeunesse du soldat ?

        Nous pouvons donc désormais aborder la jeunesse du soldat, puis, la chaleur et la lumière qui se dégagent du texte.

Nous savons dès le vers 5 que cet homme est un jeune soldat, grâce à la citation « Un soldat jeune ». Par la suite, la comparaison du vers 9 au vers 10 : « Souriant comme – Sourirait un enfant malade » nous indique encore une fois la jouvence du maquisard. La personnification maternelle de la nature au vers 11 vue précédemment expose encore une fois la jeunesse de l’homme, car nous savons tous que l’on ne berce pas un adulte mais un bébé ou un jeune enfant. Ces indices nous montrent donc que le soldat n’est pas bien âgé.

Nous pouvons ensuite évoquer la chaleur et la lumière de ce poème grâce au mot « soleil » cité au vers 3 et au vers 13, mais aussi au rejet et à la personnification du soleil qui « Luit » du vers 3 au vers 4. Le champ lexical de la lumière est également présent avec les mots « soleil » au vers 3 et au vers 13, « rayons » au vers 4, « lumière » au vers 8 et « chaudement » au vers 11, et le mot « sourirait » du vers 10 nous dévoile la chaleur humaine du soldat. Nous avons donc un jeune soldat, paisiblement installé dans l’herbe au soleil, en présence d’une nature douce et rassurante. Mais quelques indices nous font douter tout au long du texte, quelque chose ne tourne pas rond, et, à la fin de celui-ci, nous sommes confrontés à une chute spéciale.  

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