Commentaire La cloche fêlée Baudelaire
Commentaire de texte : Commentaire La cloche fêlée Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nina Jouchet • 10 Janvier 2019 • Commentaire de texte • 1 356 Mots (6 Pages) • 4 676 Vues
Khôlle Français 05/10- La cloche fêléé, Baudelaire
Intro :
-La cloche fêlée se situe dans la section « spleen et idéal » des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. Il est le 74e de la section, pécédant « spleen » et suivant « les hiboux ».
-évocation de sentiments contradictoires avec un poème un poème qui s'incrit parfaitement dans la section spleen et idéal grâce à la dualité des thèmes qui s'entrechoquent dans le poème.
-en effet, un jeu d'opposition apparaît à travers le changements d'atmosphère brutal introduit par les tersets.
De quelle manière Baudelaire fait il apparaître une dualité à travers ce poème ?
1er quatrain : -il prend la forme d'un sonnet en alexandrins ; la forme même du sonnet permet ici une opposition avec un une rupture dans le rythme entre les quatrains et les tercets. En effet, dans le premier quatrain l'auteur évoque un paysage chaleureux ; « feu qui palpite et qui fume » , « Au bruit des carillons ».
C'est donc à la première lecture une strophe évoquant un sentiment de confort, qui correspondrait à l'idéal.
En revanche dans le premier vers : « il est amer et doux », « d'écouter » auteur passe par 2 des 5 sens (synésthésie) pour évoquer le sentiment universel que l'on éprouve en se rapellant des souvenirs.
En effet ceux-ci peuvent être liés à des moments heureux mais on ressent une certaine nostalgie en se les remémorant car ceux ci nous sont lointains. Appuyé par l'allitération en l qui crée un effet de glissement, comme quelqu'un qui les évoqurait de manière réveuse.
Cette présence de l'onirique se fait ressentir dans ce premier quatrain, avec le feu qui palpite et le son des caraillons → un paysage sonore paisible et serein est dépeint, ce sont des sons très évocateurs et harmonieux. Les carillons ne sonnent pas mais chantent. Et malgré la nuit froide d'hiver que Baudelaire évoque, l'atomsphère paraît chaude.
→ Ambiguité et ambivalence de sentiments paradoxaux car douloureux mais rasurant car cela rassure le poète dans l'idée que le bonheur existe, c'est une quete de ce meme bonheur, le poète cherche à s'élever, à trouver l'idéal.
Il existe donc une opposition au sein même du poème avec le confort dans lequel le lecteur est tenté de s'immerger et la menace du spleen, qui transparaît à travers la nostalgie et la brume, qui conclut la strophe, semblant planer au dessus de celle-ci, anticipant la rupture avec le rêve.
2ème quatrain :
La longue descente aux enfers est ici amorcée avec la métaphore filée qui va se poursuivre sur 2 strophes. Ici il y a l'intervention du champ lexical religieux avec « Bienheureuse », qui renvoit à la cloche (sur laquelle on se penchera par la suite). En effet, 2 sens à bienheureuse : qui est heureuse, jui d'un bonheur complet ET que l'Eglise reconnaît, par la béatification, la perfection chrétienne.
Ce thème est récurrent dans les fleurs du mal et ici il prend d'autant plus de sens que l'idée de saint s'oppose à celle de maudit.
Le thème de la religion se retrouve à nouveau dans le « cri religieuxx » évoqué dans le même quatrain.
Le poète pousruit une éloge de la cloche, qui contrairement aux souvenirs, lointains, révolus, semble résister à l'épreuve du temps. Car « malgré sa vielliesse, elle reste « alerte et bien portante ».
Elle est aussi « fidèle » dans le sens ou elle rythme littéralent la vie des habitants au son de ses tintements : en effet c'est le clocher qui annonce les marriages, les enterrements. C'est ce même son, clair et léger, qui fait s'élever les souvenirs évoqués dans le premier quatrain.
Enfin, elle est comparée à un « vieux soldat qui veille sous la tente ». Cette comparaison marque une ammorce l'arrivée du spleen, qui va prendre le pas sur le poème.
Effectivement, la cloche est comme le vieux soldat en plusieurs points :
-on peut comparer la forme de la tente et du clocher.
-on comprend en fait que malgré le fait que cette cloche paraît solide et insensible au temps, elle n'échappe pas à la mort, au contraire elle l'attend ; le soldat, comme la cloche sont alertes et bien portants mais ; la recherche de l'idéal semble ici vouée à l'échec et l'élévation et l'harmonie crées par les cloches sont dévorées par le spleen.
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