Commentaire Denis Diderot, Le neveu de Rameau
Commentaire de texte : Commentaire Denis Diderot, Le neveu de Rameau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar salem974 • 24 Novembre 2018 • Commentaire de texte • 1 605 Mots (7 Pages) • 1 865 Vues
Denis Diderot n’est pas seulement qu’un auteur du siècle des Lumières, mais il est aussi un philosophe emblématique de ce mouvement littéraire et culturel qui se base sur le develop des connaissances et la primauté de la pensée rationnelle.
Denis Didrot nous délivre un dialogue philosophique s’intitulant le neveu de Rameau entre 1762 et 1777 .
Dans ce dialogue on aperçoit un débat entre un philosophe désigné par « moi » et le neveu du musicien Rameau désigné par « lui » les deux personnages défendent leur vision du bonheur et leur perception des idées données par la société.
Nous allons donc nous demander Quels sont leurs propres principes du bonheur et comment les défendent-ils
Nous étudierons dans un premier temps leur vision dissemblable du bonheur et dans un second plan les différentes stratégies argumentatives des deux personnages
Nous allons d’abord essayer d’analyser la conception du bonheur du philosophe. Premièrement on observe un esprit de solidarité assez important dans cette conception du bonheur, pour lui un « digne emploi »l1 de la richesse est de vivre de manière « bien utile à vos concitoyens » l3 il rajoute même qu’être utile à ses concitoyens c’est de vivre d’une manière « bien glorieuse pour vous » il va donc faire l’éloge de la solidarité. On voit ègalement cette solidarité à travers ces questions rhétoriques posées au neveu «Servir ses amis,»l21 , « Quoi, défendre sa patrie » l18 par cela on entend qu’il défend les valeurs des citoyens.
Il nous démontre ensuite un bonheur rattaché au fait d’être un bon citoyen encore une fois par une question rhétorique « Avoir un état dans la société et en remplir les devoirs , »
Pour finir le neveu de Rameau nous confirme que le philosophe base son bonheur sur la philosophie car en critiquant cette vision il cite « Vous décorez, cette bizarrerie du nom de vertu ; vous l’appelez philosophie » l12 il (le neveu) confirme également que le philosophe opte pour une conception du bonheur commune « Vous croyez que le même bonheur est fait pour tous. » l10 . J’en conclue donc que le philosophe possède une vision du bonheur vertueuse et très traditionnelle.
Au contraire du philosophe, le neveu lui va nous délivrer une conception du bonheur qui rejette la vertu en critiquant explicitement la philosophie « cette bizarrerie du nom de vertu »l12 « Quelle étrange vision » l10 « Imaginez l’univers sage et philosophe ; convenez qu’il serait diablement triste. »l15 .Il va aussi mettre en cause le fait que la vertu ne convient pas à tout le monde « Mais la vertu, la philosophie sont-elles faites pour tout le monde, » l13 . Il va également démontrer un bonheur assez individualiste « Vous croyez que le même bonheur est fait pour tous. Quelle étrange vision ! » l10 Il possède une conception du bonheur reliée aux plaisirs des sens et du confort «boire du bon vin, se gorger de mets délicats, se rouler sur des jolies femmes, se reposer dans des lits bien mollets »l17 il affirme l’idéé qu’il n’y a que ça qui compte: « Expecté cela, le reste n’est que vanité ». Un bonheur individualiste, mais aussi égoîste et solitaire «Vanité.Il n’y a plus de patrie. »l19 « Vanité.Est ce qu’on a des amis. »l21 « Avoir un état dans la société et en remplir les devoirs Lui :- Vanité. »l27 Il ne se préoccupe absolument pas de ses concitoyens mais que de lui et de son confort et de ses intérêts.
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