Comment les poetes evoquent ils l'inspiration poetique ?
Fiche de lecture : Comment les poetes evoquent ils l'inspiration poetique ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Meriem Djeghab • 23 Mars 2016 • Fiche de lecture • 650 Mots (3 Pages) • 1 808 Vues
L’inspiration poétique est le souffle créateur reçu par l’artiste ce sont les muses qui apportent cette dernière et l’imagination aux artistes, les grecs considèrent les muses comme les neufs filles de Zeus et de Mnémosyne (déesse de la mémoire) .Les muses étaient associées à Apollon en tant que dieu de la Musique et des Arts. Elles sont les allégories de l’art représentant la musique, le chant, la poésie et la danse, de tout temps les muses sont des femmes qui inspirent les poètes, le corpus soumis a notre étude se compose de quatre sonnets parut à différents siècles« las, où est maintenant ce mépris de Fortune ? » du célèbre poète humaniste de la Pléiade Du Bellay, Les Regrets, Poème VI 1558 qui a pour thème la fuite de l’inspiration, « Sonnet à Caliste » modèle du poète classique de François de Malherbe, Délices de la poésie française ,1620 un portait élogieux de la femme , « La muse malade »de Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal 1857 une poésie moderne ou il interroge sa muse qu’il décrit comme malade , « Per te praesentitaruspex » du poète surréaliste Guillaume Apollinaire D’il y a 1925 une déclaration d’amour à la femme idéale . Nous allons voire comment les poètes évoquent-ils l’inspiration poétique ?
"Las, où est maintenant ce mépris de Fortune ?"Est le premier sonnet à véritablement exprimer les regrets de Du Bellay dans la composition Les Regrets, l'opposition dans la construction entre un passé heureux temps a l'imparfait dans les quatrains et un présent de souffrance (reprise de maintenant) dans les tercets souligne sa nostalgie. L’expression du regret est marquée dés l’attaque du poème a travers l’adverbe « las » nous sommes dans le registre de l’élégie et pathétique, la Fortune est une allégorie a la déesse du hasard et la chance elle renvoie a l’hymne à la Fortune de Ronsard parut trois ans plus tôt. La chute révèle la fuite des muses, elles sont une allégorie du talent de l’écriture poétique il veut dire que la poésie lui échappe le fait qu’elles soient « comme étranges » pour lui, montre que c’est à peine si il peut se rappeler du temps ou il avait ce don puisque le talon poétique pour lui est désormais étrangers cela marque la distance qui s’installe entre le poète et son ancien don. Ce poème propose une démarche de questionnement du poète dans la mesure ou il compare sa condition d’autrefois, ou il se considérait comme élu divin et d’aujourd’hui, ou il pense avoir perdu son don d’écriture poétique. Il nous exprime donc sa lassitude et sa déception dans une plainte et en nous expliquant sa nouvelle absence d’ardeur poétique pourtant, le message du poète reste très paradoxal puisqu’il nous exprime son incapacité à écrire tout en écrivant un poème.
Malherbe à composé ce poème en l’honneur de la vicomtesse d’Auchy avec qui il a eu une liaison, bien qu'il né d’une expérience personnelle « Sonnet à Caliste » est le modèle même de l’idéal classique fait de mesure de raison et d’implication purement intellectuelle et il semble plus préoccupé de faire de son sonnet une œuvre d’art classique que de séduire la dame et dévoiler son cœur par utilisation des alexandrins et la disposition des rimes . Le vocabulaire de la beauté est omniprésent , la répétition des adjectifs mélioratifs insiste sur la beauté de Caliste, la femme est idéalisée à travers le lexique de l’admiration et du compliment, Caliste signifie la plus belle l’incarnation d’un idéal de la beauté fait d’équilibre et d’harmonie ce poème est donc un blason, la « Nature » est personnifiée sous la forme d’une allégorie et est présenté comme l’auteur du chef d’œuvre qu’est Caliste .Ce sonnet au registre epidictique se plie au principe de l'eloge de la beaute feminine à travers plusieurs hyperboles
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