Comme un chevreuil - Ronsard
Commentaire de texte : Comme un chevreuil - Ronsard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sarahs13 • 7 Juin 2016 • Commentaire de texte • 808 Mots (4 Pages) • 4 177 Vues
Citation | Procédé | Connotation |
v.1 | comparaison | Le dynamisme du chevreuil grâce à l’amour |
v. 1-2 | Opposition printemps/hiver | Changement de saison, de l’état d’amé du poète |
v.4 | Aube : mise en valeur du moment Le récit Discours descriptif Scène bucolique (nature) | La fuite du temps Le paradoxe de l’amour Fatalité du destin Le récit qui crée un charme et une vivacité |
Amours de Cassandre, Pierre de Ronsard P.257
Comme un chevreuil.
Commentaire :
La poésie est un genre littéraire très ancien aux formes variées écrites généralement en vers ou en proses dans le quelle l’importance prédominante est accordée à la forme. La poésie est un art du langage qui propose une utilisation maximale des ressources de la langue. Chaque siècle peut trouver à la poésie une fonction qui varie d’auteur en auteur. La musicalité est privilégiée ainsi que l’expressivité accordée aux mots.
Dans ce texte poétique de pierre de Ronsard tire du recueil AMOURS DE CASSANDRE écrit en 1552, le poète évoque sa rencontre avec Cassandre et son histoire d’amour malheureux avec cette dernière. Par conséquent, que recherche le poète au travers de cette analogie entre lui et le chevreuil ?
Nous analyserons dans ce commentaire la scène bucolique en premier lui puis nous porterons notre attention sur la vision de l’amour.
Ce poète est marque par l’influence de Patraque qui, pour décrire les tourments de la passion, joue sur des antithèses, hyperboles, métaphores.
Dès l’ouverture de cette scène bucolique un chevreuil s’offre à nous au centre d’un tableau pittoresque ou la saison du printemps s’impose à la saison d’hiver. L’enjambement du vers 1 au 2 (comme un chevreuil quand le printemps détruit du froid hiver la pognâtes gelée). Une nature envoutante est à la distribution du chevreuil pleine de vivacité et de charme. Les indications concrètes du cadre le précisent aussi « quand le printemps- hors de son bois- avec l’eau- sur un Mont- dans une vallée ». C’est un moment précieux ou une saison s’efface au profit de l’autre : le printemps triomphe de l’hiver « froid- poignante » sont des adjectifs péjoratifs qui s’opposent aux adjectifs mélioratifs « emmielles- recelés » (v.3-60). Le chevreuil jouit de la douceur de cette période, il se déplace du bois aux Monts, à la vallée et se repose près d’une onde (v.7). C’est un jeu qui lui procure de la joie et du plaisir. C’est un animal heureux dans sa vie sauvage dans laquelle il ne connait aucune loi ; l’accumulation des adjectifs « libre-folâtre » le décrivent. Cette nature sécurise le chevreuil au point où il ne reconnait aucun danger qui le menace, c’est une tranquillité insolente soulignées au v5 et mise en valeur par les jeux de sonorités grâce aux assonances en [e-u-ian] (v5). Le chevreuil ressent un sentiment de légèreté, voir aérien, cela est en relief avec l’allitération en [L] entre les vers 8.
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